AucinĂ©ma retour dans le passĂ© Solution Cette page vous aidera Ă  trouver toutes les solution de CodyCross Ă  tous les niveaux. À travers les astuces et les solutions que vous trouverez sur ce site, vous pourrez transmettre chaque indice de mots croisĂ©s.
Collaboration entre le Goethe-Institut Libanon et le festival international du court-mĂ©trage d’Oberhausen, le festival Prophecies of the Sea » propose des Ɠuvres audiovisuelles libanaises Ă  caractĂšre programme, prĂ©parĂ© par les curateurs Nour Ouayada et Rami el-Sabbagh, se concentre en effet sur des travaux cinĂ©matographiques et vidĂ©o rĂ©alisĂ©s dans des moments de transition et des espaces de transformation qui suivent des catastrophes. RĂ©alisĂ©es aprĂšs » ces incidents, ces Ɠuvres, si elles parlent d’expĂ©riences passĂ©es, Ă©voquent Ă©galement des Ă©vĂ©nements futurs. Ainsi 2006 fait Ă©cho Ă  1982 mais aussi Ă  2020, voire Ă  une autre date Ă  venir, peut-ĂȘtre. Dans un paysage oĂč les catastrophes continuent de se produire, l’expĂ©rience d’un film est ce qui rend aujourd’hui ces prĂ©monitions accessibles. Ceux-ci rĂ©vĂšlent non seulement des prophĂ©ties, mais tĂ©moignent de leur image du film Posthume » de Ghassan Salhab 2007, 29 min. Cela nous permet de cristalliser certaines questions, rĂ©flexions et discussions que nous avons eues ces derniers mois, en les reliant Ă  des Ɠuvres qui ont Ă©tĂ© produites et que nous voulions regarder sous cet angle-lĂ . Nous pensons que cette collaboration est une premiĂšre Ă©tape dans la diffusion de cette recherche, estimant qu’elle peut ĂȘtre explorĂ©e et dĂ©veloppĂ©e », dĂ©clarent les curateurs. Les films sĂ©lectionnĂ©s Ă©taient centrĂ©s sur deux motifs principaux la mer en tant que porteuse des prophĂ©ties et les murs en tant que site sur lequel s’inscrivent les traces de multiples histoires. L’ordre des films a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© en fonction du rythme et des motifs explorĂ©s dans chaque film. Cela a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© instinctivement. DivisĂ© en deux sous-programmes, Prophecies from the Sea se dĂ©roulera sur la plateforme en ligne du festival en deux parties le premier sera en ligne du 3 mai Ă  20h au 5 mai Ă  20h, le second du 4 mai Ă  20h au 6 mai Ă  20h. Les enfants de la guerre » The Children of War » de Jocelyne Saab, au programme du festival Prophecies of the Sea ». Photo DRAu programme de la premiĂšre partie Superposition quantique et Ă©tats, Chantal Partamian 2020, 7 min.The Disquiet, Ali Cherri 2013, 19 min. Insecure, Malak Mroueh 2020, 3 min 30. J’aurais seulement aimĂ© pouvoir pleurer, Atlas Group 2002, 7 min. Simplement une odeur, Maher Abi Samra 2007, 10 min Insecure, Lara Tabet 2020, 4 min 38 Nahr el-Kalb, Liana Kassir et Renaud Pachot 2017, 15 min Children of War, Jocelyne Saab 1976, 10 minQuant Ă  la seconde partie, elle comprend Superposition quantique et Ă©tats, Chantal Partamian 2020, 7 minPrologue, Hassan Julien Chehouri 2019, 30 min L’histoire vidĂ©o, Vartan Avakian 2015, 17 min 24 Beyrouth Died and We Are Yet to Be Born, Alaa Mansour 2021, 2 min 34Insecure, Panos Aprahamian 2020, 4 min 26 Threshold, Rania Stephan 2018, 12 min Insecure, Danielle Davis 2020, 4 min 59 Posthume, Ghassan Salhab 2007, 29 min Par ailleurs, une Ɠuvre audio sera diffusĂ©e sur Goethe on Demand*. Il s’agit d’une commande auprĂšs de l’artiste sonore et chercheur Urok Shirhan qui a Ă©tĂ© chargĂ© de rééditer la bande originale du film Une centaine de visages pour un seul jour 1971 de Christian Ghazi. Une rĂ©alisation qui permet d’observer non seulement une Ɠuvre qui suit une catastrophe, mais Ă©galement une Ɠuvre qui appelle Ă  une lutte politique, considĂ©rĂ©e aujourd’hui comme une utopie ratĂ©e. À signaler Ă©galement qu’une discussion entre Ghada Sayegh, professionnelle du cinĂ©ma, la rĂ©alisatrice Danielle Davis et les commissaires, prĂ©sentĂ©e sur la plateforme du festival sous la forme d’une vidĂ©o prĂ©enregistrĂ©e, guide le public dans le programme dans le but de lui proposer plusieurs points d’entrĂ©e.*Infos disponibles sur le site web du Goethe-Institut Libanon Collaboration entre le Goethe-Institut Libanon et le festival international du court-mĂ©trage d’Oberhausen, le festival Prophecies of the Sea » propose des Ɠuvres audiovisuelles libanaises Ă  caractĂšre programme, prĂ©parĂ© par les curateurs Nour Ouayada et Rami el-Sabbagh, se concentre en effet sur des travaux cinĂ©matographiques et vidĂ©o rĂ©alisĂ©s dans des...

CinémaRetour dans le passé Le film Casting En résumé 1h50min Cinéma - Drame Andrey Malyukov 2008, Russie Quatre étudiants déterrent des tombes d'un champ de bataille de la

Ah, les films d’horreur ! Ils ont le pouvoir de nous faire sursauter, de nous garder Ă©veillĂ©s, et quand ils sont vraiment bons, ils peuvent nous donner la chair de poule rien que d’y il existe un autre symptĂŽme longtemps reprĂ©sentatif du genre – les personnes de couleurs ne sont que rarement reprĂ©sentĂ©es, et quand elles le sont, elles meurent dans les premiĂšres minutes du s’agit d’un clichĂ© dont s’est longtemps amusĂ© la communautĂ© noire. Reste Ă  l’intĂ©rieur petit ! C’est toi qui vas y passer en premier, c’est sĂ»r ! » C’est drĂŽle et prĂ©visible, non ? Laissez-moi un instant jouer les trouble-fĂȘtes la rĂ©alitĂ© est qu’on a longtemps souscrit Ă  l’idĂ©ologie que les personnes de couleur n’ont pas leur place dans les fictions d’horreur. On n’y est pas Ă  notre place et si par malheur, on dĂ©cidait de s’y aventurer on mourrait, on serait ridiculisĂ© ou mĂȘme caricaturĂ© Ă  la premiĂšre occasion. Il suffit de creuser un peu l’aspect psychologique pour y trouver quelque chose d'encore plus sombre. Il est important de considĂ©rer le lien possible avec le traumatisme vĂ©cu, les expĂ©riences propres Ă  la race — comme l’esclavage, la pauvretĂ© et la violence sur lesquelles Hollywood a longtemps prĂ©fĂ©rĂ© capitaliser – qui sont bien assez terrifiantes, alors pas besoin de films d’horreur. On nous a assignĂ© un scĂ©nario et le cinĂ©ma s’attend Ă  ce que nous nous y tenions. Pour ma part, je trouve ça bien plus terrifiant qu’une ombre menaçante de l’autre cĂŽtĂ© d'un rideau de jusqu’oĂč va-t-on aller comme ça ? Moonlight, le drame de Barry Jenkins, qui a reçu le prix du meilleur film, a marquĂ© un tournant dans le monde du cinĂ©ma, offrant une exploration de la masculinitĂ© jamais vue auparavant. Mais c’est Jordan Peele qui a vraiment changĂ© la donne, c’est indĂ©niable. Son film Get Out, qui a Ă©tĂ© primĂ© aux Oscars, explore l’expĂ©rience des Noirs d’une maniĂšre que les gros blockbusters n’avaient jamais envisagĂ© en dehors des drames historiques habituels. Mais jusqu’oĂč a-t-il repoussĂ© les frontiĂšres ? Dans la famille des films d’horreur, la suite de Get Out, Us, sortie en 2019 et avec Lupita N’yongo, a fait au scĂ©nario habituel les noirs meurent et les blancs survivent » un Ă©norme pied de nez. On attend cette annĂ©e la sortie de Ma, un nouveau film d’horreur du rĂ©alisateur de la Couleur des sentiments, Tate Taylor. Il s’associe de nouveau Ă  l’actrice Octvia Spencer, qui incarne Su Ann, une sinistre femme qui invite un groupe d’adolescents du lycĂ©e de quartier Ă  une fĂȘte dans son sous-sol.“Je ne pense pas que ce soit une coĂŻncidence si de nombreux acteurs noirs se sont fait un nom dans le cinĂ©ma grĂące Ă  des films qui suivent un rĂ©cit stĂ©rĂ©otypĂ© de l'histoire des Noirs.”Ce changement de registre n’est pas pour dĂ©plaire Ă  Spencer. Mis Ă  part son rĂŽle dans les Figures de l'ombre — oĂč elle incarne l’une des trois femmes qui ont participĂ© dans l’ombre au lancement en orbite de l’astronaute John Glenn — on la connait surtout pour sa performance dans le film la Couleur des sentiments ». Ce qu’ils veulent voir, c’est l'archĂ©type d’une mignonne femme bien en chair au joli sourire. C’est la nourrice, ou la femme exubĂ©rante, » a confiĂ© Octavia Ă  Dev Patel dans une interview, en 2016. AprĂšs avoir fait la Couleur des sentiments, j’étais trĂšs enthousiaste Ă  l’idĂ©e des rĂŽles qu’on allait me proposer, mais 90 % Ă©taient des rĂŽles de domestiques. C’est lĂ  que je me suis dit, je viens d’incarner le meilleur rĂŽle de domestique jamais Ă©crit. Cela ne pose pas de problĂšme d’incarner une domestique, mais une fois ça suffit – malheureusement ça ne s’est jamais arrĂȘtĂ©. »Elle est l’une des nombreuses femmes noires qui sont continuellement cataloguĂ©es dans un mĂȘme type de rĂŽle, se limitant souvent Ă  ce que l’on associe habituellement Ă  l’histoire noire le traumatisme, la souffrance et la dĂ©pendance. Ma est beaucoup plus complexe. Bien que la bande-annonce laisse entrevoir des motivations plus ou moins raciales, rien n’annonce que ce soit l’intrigue principale du film. Ceci dit, le fait que mon premier rĂ©flexe soit de faire cette prĂ©somption, en voyant un personnage principal Noir et un casting principalement Blanc, en dit long sur ce que j’en suis venue Ă  attendre du cinĂ©ma moderne pas grand-chose ne pense pas que ce soit une coĂŻncidence si de nombreux acteurs afro-amĂ©ricains se sont fait un nom dans le cinĂ©ma grĂące Ă  des films qui suivent un rĂ©cit stĂ©rĂ©otypĂ© de l'histoire des Noirs. Si l’on revient en 2010, on se rappellera que Mo'Nique a obtenu l’Oscar du meilleur acteur de second rĂŽle dans Precious. Deux ans plus tard, c'Ă©tait au tour de Octavia Spencer de recevoir ce mĂȘme prix pour son incarnation de Minny dans la Couleur des sentiments. Ensuite, Nyong'o a Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©e pour son rĂŽle, qui a propulsĂ© sa carriĂšre, dans 12 Years a Slave. La tendance semble se confirmer au fil des annĂ©es, avec Viola Davis qui a dĂ©crochĂ© un Academy Award de la meilleure actrice de second rĂŽle aprĂšs son apparition dans Fences en 2017. Cette annĂ©e, le prix a Ă©tĂ© attribuĂ© Ă  Regina King pour sa performance exceptionnelle dans si Beale Street pouvait parler. Vous voyez le dĂ©nominateur commun ?“Il est tout aussi important de relayer des histoires de personnages noirs, de montrer les succĂšs, l'inspiration et des cĂ©lĂ©brations de notre communautĂ©, que des rĂ©cits douloureux qu'il est parfois plus difficile d’aborder hors Ă©cran.”Ces films retraçant le vĂ©cu des personnes afro-amĂ©ricaines — parmi les plus plĂ©biscitĂ©s ces derniĂšres annĂ©es — trouvent leurs racines dans une histoire douloureuse. Cela n’enlĂšve rien au fait que ces films soient exceptionnels. Ils apportent une attention bien mĂ©ritĂ©e Ă  la fois aux talents qui y jouent et aux histoires, autrement nĂ©gligĂ©es par les personnes qui ne sont pas familiĂšres avec cette rĂ©alitĂ© inconfortable qui est la nĂŽtre. Mais cela peut Ă©galement donner l’impression que le traumatisme des personnes de couleur continue d’ĂȘtre, si ce n’est une simple tendance, un genre qui refait surface de maniĂšre calculĂ©e pour rĂ©colter les applaudissements de l’AcadĂ©mie, majoritairement fait beaucoup Ă  digĂ©rer, et cela peut ĂȘtre difficile Ă  exprimer. En ce qui me concerne, j’ai dĂ» m’arrĂȘter Ă  si Beale Street pouvait parler. J’ai Ă©tĂ© touchĂ©e par la romance au cƓur de l’adaptation que nous propose Barry Jenkins du roman de James Baldwin et dĂ©vastĂ©e par les prĂ©jugĂ©e raciaux et l’injustice qui ont gravitĂ© autour du film. C’était poignant, puissant et cela m’a beaucoup touchĂ©e. Je dois encore voir les films qui ont fait le buzz cette annĂ©e BlacKkKlansman j’ai infiltrĂ© le Ku Klux Klan et Green Book sur les routes sud. Je ne l’ai pas encore fait pour la simple et bonne raison que je ne me sentais pas prĂȘte Ă©motionnellement Ă  absorber ou Ă  revivre ces douloureuses histoires qui me sont tant familiĂšres. Le simple fait d’écrire sur ce sujet me fait me sentir coupable, car j’ai l’impression que prendre la place d’autres histoires plus importantes qu’il faudrait il existe d'excellents films qui viennent casser cette tendance et grĂące Ă  eux, on commence Ă  rĂ©aliser que la culture afro-amĂ©ricaine est bien plus riche que l’expĂ©rience que l’on nous propose Ă  l’écran. Il suffit de regarder le succĂšs qu’ont connu Black Panther et Girls Trip. Les films oĂč l’on voit des personnages noirs, qui ne se contentent pas de parler des difficultĂ©s raciales, commencent Ă  se faire une place. Mais nous sommes encore loin de surpasser ni d’égaler les films centrĂ©s sur le traumatisme. Et il est tout aussi essentiel de voir des histoires relayant les succĂšs, l'inspiration et les cĂ©lĂ©brations de notre communautĂ©, que des rĂ©cits douloureux qu'il est parfois plus difficile d’aborder hors Ă©cran. Dela guerre au cinĂ©ma, en passant par le 1er disque. Dimanche 15 juillet 2018. Écouter (53 min) Jacques Higelin sur le tournage du tĂ©lĂ©film Une fille dans la montagne se dĂ©roulant en AriĂšge et rĂ©alisĂ© par Roger Leenhardt ©AFP - Bernard Pascucci / Ina. PublicitĂ©. CrĂ©ation plutĂŽt inspirĂ©e, Hannibal » est Ă  voir avant qu’il ne soit trop tard, faute d’audience. Les sĂ©ries amĂ©ricaines les plus intĂ©ressantes du printemps ont pris deux dĂ©cisions majeures. La premiĂšre ? Nous faire trĂšs peur, en soulignant Ă  quel point le monde est un repĂšre d’ñmes nĂ©vrotiques en balance vers la folie. La seconde ? Recycler l’imaginaire du cinĂ©ma, histoire de faire ressentir ces sentiments extrĂȘmes avec juste ce qu’il faut de distance ironique – on a dĂ©jĂ  vu ces personnages quelque part. C’était le cas de Bates Motel il y a quelques semaines, un prequel de Psychose consacrĂ© Ă  la relation entre un jeune Norman Bates et sa maman Norma. C’est encore le cas avec une autre nouveautĂ©, Hannibal. FondĂ©e sur l’ouvrage de Thomas Harris intitulĂ© Dragon rouge, la sĂ©rie se situe Ă©videmment dans la lignĂ©e des films de Jonathan Demme Le Silence des agneaux, 1991 et Ridley Scott Hannibal, 2001 et met en scĂšne l’un des personnages les plus flippants de ces trente derniĂšres annĂ©es, le cannibale Hannibal Lecter, au moment oĂč il exerce encore en tant que psy. Pour l’incarner, la chaĂźne NBC a choisi celui qui avait reçu le prix d’interprĂ©tation masculine pour son rĂŽle dans La Chasse lors du Festival de Cannes en 2012, le Danois Mads Mikkelsen, visage coupant, regard torve, sĂ©duction Ă  tous les Ă©tages. De la Croisette aux networks, le chemin est plus court qu’on aurait pu le penser. Comme dans Le Silence des agneaux, le vrai hĂ©ros n’est pas le tueur mĂȘme s’il est trĂšs prĂ©sent mais la personne qui le traque et/ou dĂ©veloppe une relation avec lui. Les jours sont tristes et les dĂ©couvertes macabres se succĂšdent pour l’analyste du FBI Will Graham – Hugh Dancy, acteur anglais mĂ©connu mais parfait. Ce jeune homme dĂ©rangĂ© a la particularitĂ© de s’identifier aux psychopathes, d’entrer dans leur tĂȘte, de penser Ă  leur place. En quelques observations, ce jeune homme chĂ©tif dĂ©termine une logique du passage Ă  l’acte, mĂȘme pour les pires abominations. Ce don s’exerce Ă  ses dĂ©pens, puisque Graham vit le fantasme des criminels au point de les visualiser en pleine action et de ressentir leur influx. La majoritĂ© des scĂšnes violentes d’Hannibal portent en elles une ambiguĂŻtĂ©. Impossible de savoir avec certitude si elles correspondent seulement aux visions et peut-ĂȘtre aux dĂ©sirs de l’enquĂȘteur, ou si elles ont eu lieu. Ce voile de suspicion permanent donne Ă  la sĂ©rie sa touche singuliĂšre, son style Ă©laborĂ©. Nous ne sommes tout de mĂȘme pas dans Twin Peaks, mais la mise en scĂšne a quelque chose Ă  montrer, un imaginaire tordu Ă  dĂ©voiler. Une demi-surprise seulement, si l’on considĂšre celui qui a dirigĂ© le premier Ă©pisode, l’intĂ©ressant David Slade. Cet ancien rĂ©alisateur de clips Aphex Twin, Stereophonics, passĂ© depuis au cinĂ©ma Twilight chapitre 3 – HĂ©sitation, Trente jours de nuit et donc Ă  la tĂ©lĂ©vision Breaking Bad, le pilote magnifique d’Awake en 2012, est associĂ© au scĂ©nariste Bryan Fuller Pushing Daisies, Wonderfalls, qui fait office de showrunnner. Avec la bĂ©nĂ©diction de NBC, les deux hommes ont rĂ©flĂ©chi Ă  une formule originale dans le monde trĂšs formatĂ© des networks, les grandes chaĂźnes hertziennes en pleine crise d’identitĂ©. Contrairement Ă  l’usage, Hannibal n’est pas passĂ©e par le stade du pilote et des projections test. Treize Ă©pisodes ont Ă©tĂ© directement commandĂ©s. Un modĂšle proche de celui des sĂ©ries du cĂąble, de l’aveu mĂȘme de Fuller. Ce dernier a prĂ©cisĂ© que les saisons Ă  venir ne dĂ©passeraient pas non plus les treize Ă©pisodes la moyenne sur les networks est de vingt-deux pour Ă©viter l’habituelle course en avant et proposer une progression dramatique cohĂ©rente. ProblĂšme, il n’est pas sĂ»r qu’Hannibal connaisse une saison 2. L’épisode inaugural n’a pas attirĂ© les foules. Trop barrĂ© ? Trop effrayant ? Trop bien ? Hannibal Sur NBC et iTunes US. Prochainement sur Canal+

Dansle cadre des Journées du patrimoine, la commission animation de la commune déléguée de Villedieu-la-BlouÚre organise une projection de films retraçant des événements divers et le

21 octobre 2015 une date qui parle aux amateurs de "Retour vers le futur", trilogie mythique de Robert Zemeckis. C'est en effet la date choisie par Marty McFly pour voyager dans le futur Ă  bord de la fameuse DeLorean. Un saut dans le temps de 30 ans, puisque le film a Ă©tĂ© tournĂ© en 1985 ! Le 21 octobre 2015 correspond au jour oĂč Marty Mc Fly jouĂ© par Michael J. Fox dĂ©couvre le 21e siĂšcle en se projetant 30 ans dans le futur Episode 2. Aujourd'hui en France, 200 exemplaires de DeLorean circulent encore. A sa sortie, dans les annĂ©es 1980, avant le tournage de "Retour vers le Futur", la voiture a pourtant Ă©tĂ© un vĂ©ritable fiasco commercial. Mais avec le succĂšs du film, la DeLorean DMC12 modĂšle 1981, intĂ©rieur gris, boĂźte manuelle et portiĂšres papillons, est devenue un mythe roulant. Un habitant de VĂ©nissieux en possĂšde une. Il explique sa passion...Le reportage durĂ©e de la vidĂ©o 02 min 02 Retour vers le passĂ© ... Ă  bord d'une DeLorĂ©an DMC 12 La DeLorean en vedette au MusĂ©e des Confluences LyonUne DeLorean DMC12, appartenant Ă  un collectionneur lyonnais, est prĂ©sentĂ©e ce mercredi 21 octobre dans le cadre de l’exposition temporaire "L’art et la Machine". La voiture culte sera garĂ©e sur le parvis du musĂ©e des Confluences de 13h Ă  17h30. Retour vers le Futur 2 est d’ailleurs diffusĂ© dans l’auditorium du musĂ©e des Confluences. La sĂ©ance commentĂ©e par Martin Barnier, professeur en histoire du cinĂ©ma, Ă  Lyon 2. CinĂ©ma/ TĂ©lĂ©; Sujet PrĂ©cĂ©dent Sujet Suivant. Recherche video sur le retour dans le passĂ©. djjjj1242 - 13 avril 2009 Ă  19:55 djjjj1242 - 14 avril 2009 Ă  14:35. Salut, J'ai vu, il y a quelques temps, une video montrant un DJ qui se promĂšne dans la rue avec sa machine et qui a le pouvoir de faire revenir les gens qui l'entourent dans le passĂ©, et mĂȘme de modifier leur Error 403 Guru Meditation XID 587214399 Varnish cache server
ProgrammeTV Cinéma Retour dans le passé Le 26.08 à 10h00 sur Rediffusion M'avertir de cette diffusion En résumé Cinéma - Drame Chidi Anyanwu Chidox Jerry souffre d'une amnésie
On reproche rĂ©guliĂšrement au cinĂ©ma français de se concentrer sur des histoires sentimentales. Si certains films de la sĂ©lection 2022 suivent cette tradition intime, plusieurs projets ambitieux s'en dĂ©tachent. Dans les marges de la compĂ©tition cannoise, quatre films nous racontaient des blessures de l'histoire de Tirailleurs » de Mathieu Vadepied Un certain regard.En ouverture de la section Un certain regard », Tirailleurs » s'intĂ©resse au sort des SĂ©nĂ©galais engagĂ©s durant la Grande Guerre. d'entre eux ne sont pas revenus, parmi eux ont perdu la vie en quelques heures au Chemin des Dames. Le scĂ©nario suit un pĂšre Omar Sy et son fils Alassane Diong dans les tranchĂ©es. L'un veut naturellement protĂ©ger l'autre. Mais le jeune homme se laisse gagner par les discours de son supĂ©rieur. Tandis que le pĂšre cherche Ă  dĂ©serter, le fils voit se dessiner une carriĂšre militaire sous le drapeau rĂ©alisateur Mathieu Vadepied n'a malheureusement pas les moyens de ses ambitions. Le front de la Guerre de 14, les sĂ©quences de tranchĂ©es oĂč les soldats jaillissent sous les obus et les averses de terre nous sont familiĂšres. Ce film souffre de la comparaison non seulement avec le monument des Sentiers de la gloire » de Kubrick mais surtout avec des oeuvres plus rĂ©centes comme Capitaine Conan » de Tavernier, Un long dimanche de fiançailles » de Jean-Pierre Jeunet ou encore 1917 » de Sam Tirailleurs » paraĂźt bien Ă©triquĂ© et ne trouve jamais sa forme, il n'en est pas moins un film qui compte. TournĂ© essentiellement en langue peule, avec l'une des plus grandes stars françaises, son existence mĂȘme comble une lacune dans l'histoire de la Grande Guerre Ă  l'Ă©cran. L'affiche de Tirailleurs » nous pose indirectement cette question pourquoi jusqu'alors aucune fiction ne s'Ă©tait penchĂ© sur ces hĂ©ros, dĂ©racinĂ©s et sacrifiĂ©s ?1962 Les harkis » de Philippe Faucon Quinzaine des RĂ©alisateursAprĂšs la premiĂšre guerre mondiale, l'armĂ©e française a continuĂ© Ă  recruter dans les colonies. Dans Les harkis », Philippe Faucon reconstitue les derniers feux de la guerre d'AlgĂ©rie. A la veille des accords d'Evian, la France s'est engagĂ©e Ă  protĂ©ger tous ses soldats. Tous. Or, lors de la dĂ©mobilisation, il s'avĂšre que le pays compte laisser derriĂšre lui ces AlgĂ©riens engagĂ©s Ă  ses cĂŽtĂ©s. Soudain, les harkis » dĂ©couvrent que le pays qu'ils croyaient servir s'est servi d'eux. Un capitaine va tenter d'exfiltrer, contre les ordres, ses hommes et leurs prĂ©cision le rĂ©alisateur de Fatima » 2015, reconstitue ce tournant de l'histoire oĂč le pays retrouve ses frontiĂšres mais laisse derriĂšre lui un champ de ruines. Le cinĂ©aste esquive les dialogues sentimentaux entre soldats, et trace une oeuvre honnĂȘte, dĂ©pouillĂ©e, toute entiĂšrement tendu vers l'action et les faits. Les Harkis » ne passe pas Ă  cĂŽtĂ© de la torture et des exactions commises dans les deux camps. Il raconte la froide indiffĂ©rence des instances supĂ©rieures pour le sort de ceux qui exĂ©cutent leurs Nos frangins » de Rachid Bouchareb Cannes PremiĂšre.Comme Philippe Faucon, Rachid Bouchareb creuse depuis des annĂ©es un sillon dans l'histoire du XXe siĂšcle. Nos frangins » est en quelque sorte le troisiĂšme volet d'une trilogie qui retrace l'histoire des MaghrĂ©bins de France. IndigĂšnes » 2006 Ă©crit le destin de tirailleurs algĂ©riens et marocains dans la seconde guerre mondiale. Hors la loi » 2010 suit un groupe de militants pour d'IndĂ©pendance de l'AlgĂ©rie en France. Ces deux films avaient Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s dans la compĂ©tition cannoise. Nos frangins », prĂ©sentĂ© dans la section Cannes PremiĂšre », reconstitue le mouvement Ă©tudiant de 1986 contre la loi Khoudri et Reda Kateb, frĂšre et soeur dans Nos Frangins »©Guy FerrandisLe scĂ©nario tourne autour de la nuit du 5 au 6 dĂ©cembre. Malik Oussekine, Ă©tudiant parisien rentre chez lui aprĂšs un concert. Il n'a pas participĂ© aux manifestations qui secouent la France depuis octobre. Il sera pourtant pris en chasse par deux policiers qui le tabassent Ă  mort dans le hall de son immeuble. Quelques heures plus tĂŽt, Abdel Benyahia a Ă©tĂ© tuĂ© par balle par un flic avinĂ© dans un bar de Pantin. Nos frangins » retrace la façon dont l'institution policiĂšre, au lieu d'instruire les deux affaires, a tentĂ©, sans y parvenir, de les Ă©touffer. A travers deux morts et deux familles, il dĂ©crit aussi deux gĂ©nĂ©rations d'immigrĂ©s. Le pĂšre d'Abdel Benyahia, subit l'assassinat de son fils en silence. Le frĂšre et la soeur de Malik Oussekine prennent un dossier, Nos frangins » restitue le contexte historique entre reconstitutions et archives. A l'Ă©cran, on revoit Chirac, Mitterrand, Pasqua
 des fantĂŽmes d'un monde lointain qui nous hantent encore au temps Novembre » de CĂ©dric Jimenez Hors compĂ©titionCoĂ©crit par Olivier Demangel, qui a Ă©galement travaillĂ© sur Tirailleurs », Novembre » aborde les attentats de 2015 Ă  Paris. D'entrĂ©e, CĂ©dric Jimenez empoigne son sujet et son spectateur par le col. La nuit du 13 novembre n'est heureusement pas vue depuis le Bataclan ou le quartier de la RĂ©publique mais depuis les locaux de la PJ. La violence de ces heures est reprĂ©sentĂ©e par un concert de sonneries de tĂ©lĂ©phones de plus en plus strident et une fourmiliĂšre de flics qui s'Ă©parpille. Ce sont eux les hĂ©ros de Novembre ». Le rĂ©alisateur de Bac Nord » ne les quittera plus. On ne retrouvera donc pas ici l'atmosphĂšre pesante des jours qui ont suivi ce drame, les regards des passants qui voulaient se parler, l'Ă©tonnante prĂ©venance de Parisiens habituellement Demoustier dans la brigade antiterroriste de Novembre »© 2021 RECIFILMS - CHI-FOU-MI PRODUCTIONS - STUDIOCANAL - FRANCE 2 CINEMA - UMEDIALe film ne se concentre que sur le travail de la brigade antiterroriste et la traque des coupables
 jusqu'Ă  l'assaut de la planque de Saint-Denis. Novembre » mĂ©nage d'excellents moments d'action, dont deux impressionnantes filatures au montage musical et aĂ©rien. NĂ©anmoins, le cinĂ©aste se laisse peu de temps pour construire des personnages. L'humanitĂ©, l'Ă©motion, reposera uniquement sur deux trĂšs belles figures fĂ©minines la jeune flic InĂšs et son indic Sonia. Il revient donc Ă  AnaĂŻs Demoustier et Lyna Khoudri qui interprĂšte aussi la soeur de Malik Oussekine dans Nos frangins » de porter les dialogues les plus forts du film. S'installe alors une relation trouble oĂč se mĂȘlent la confiance et la mĂ©fiance entre deux femmes du mĂȘme Ăąge qui appartiennent Ă  deux mondes diffĂ©rents. Comme dans Bac Nord », les flics trahissent les indics
 puis sont eux-mĂȘmes lĂąchĂ©s par leur hiĂ©rarchie. Un carton salvateur prĂ©cise en Ă©pilogue qu'InĂšs vit aujourd'hui sous protection policiĂšre. Et puis ces dĂ©chirures Ă  jamais sur ta peau
 »C'est justement ce thĂšme de la trahison des institutions qui rĂ©unit ces quatre reconstitutions. Dans chaque film on retrouve la mĂȘme scĂšne dans le bureau de son supĂ©rieur, l'officier comprend que sa hiĂ©rarchie ne l'aidera pas ou, pire, qu'elle se dĂ©faussera sur lui. A toutes les Ă©poques, dans toutes les guerres, le systĂšme se protĂšge en broyant ses propres que soient leurs qualitĂ©s et dĂ©fauts, ces quatre films ont le courage de regarder l'histoire en face, dans sa violence et ses contradictions. Le geste des soldats français de Tirailleurs », qui matraquent les villageois sĂ©nĂ©galais du haut de leurs chevaux, est prĂ©cisĂ©ment le mĂȘme que celui des voltigeurs qui, depuis leurs motos, coursent bĂąton Ă  la main les Ă©tudiants du Quartier Latin dans l'autre moitiĂ© du siĂšcle. Nos frangins » s'achĂšve par un titre de Renaud intitulĂ©e Petite ». En 1988, le chanteur y dĂ©crit une de ses fans de 15, 16 ans Ă  peine », lycĂ©enne des annĂ©es 1980, keffieh sur les Ă©paules, main jaune Ă©pinglĂ©e au blouson. Aujourd'hui, la Petite » a cinquante ans. Au dĂ©tour d'un couplet elle retrouvera au cinĂ©ma Malik Oussekine, Adbel Benyahia et titre du film de Bouchareb Et puis ces dĂ©chirures, Ă  jamais dans ta peauComme autant de blessures, et de coups de couteauCicatrices profondes, pour Malik et AbdelPour nos frangins qui tombent »Dans la violence et l'injustice, ces films français racontent notre bien commun, ce que nous partageons le passĂ©. Nous n'avons pas la mĂȘme mĂ©moire, mais nous avons la mĂȘme histoire », rĂ©sumait Omar Sy en introduisant Tirailleurs ».TirailleursFilm Français - Un certain regardde Mathieu Vadepiedavec Omar Sy, Alassane Diong, Jonas Boquet. 1 h en sallesLes harkisFilm Français - Quinzaine des rĂ©alisateursde Philippe Fauconavec ThĂ©o Cholbi, Mohamed El Ammine Mouffok, Pierre Lottin. 1 h salle le 12 octobre 2022Nos FranginsFilm Français - Cannes PremiĂšrede Rachid Boucharebavec Reda Kateb, RaphaĂ«l Personnaz, Lyna Khoudri. 1 h salle Français - Hors CompĂ©titionde CĂ©dric Jimenezavec Jean Dujardin, AnaĂŻs Demoustier, Lyna Khoudri. 1 h salle le 6 octobre 2022. . 318 323 198 347 194 363 485 404

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