CinémaRetour dans le passé Le film Casting En résumé 1h50min Cinéma - Drame Andrey Malyukov 2008, Russie Quatre étudiants déterrent des tombes d'un champ de bataille de la
Ah, les films dâhorreur ! Ils ont le pouvoir de nous faire sursauter, de nous garder Ă©veillĂ©s, et quand ils sont vraiment bons, ils peuvent nous donner la chair de poule rien que dây il existe un autre symptĂŽme longtemps reprĂ©sentatif du genre â les personnes de couleurs ne sont que rarement reprĂ©sentĂ©es, et quand elles le sont, elles meurent dans les premiĂšres minutes du sâagit dâun clichĂ© dont sâest longtemps amusĂ© la communautĂ© noire. Reste Ă lâintĂ©rieur petit ! Câest toi qui vas y passer en premier, câest sĂ»r ! » Câest drĂŽle et prĂ©visible, non ? Laissez-moi un instant jouer les trouble-fĂȘtes la rĂ©alitĂ© est quâon a longtemps souscrit Ă lâidĂ©ologie que les personnes de couleur nâont pas leur place dans les fictions dâhorreur. On nây est pas Ă notre place et si par malheur, on dĂ©cidait de sây aventurer on mourrait, on serait ridiculisĂ© ou mĂȘme caricaturĂ© Ă la premiĂšre occasion. Il suffit de creuser un peu lâaspect psychologique pour y trouver quelque chose d'encore plus sombre. Il est important de considĂ©rer le lien possible avec le traumatisme vĂ©cu, les expĂ©riences propres Ă la race â comme lâesclavage, la pauvretĂ© et la violence sur lesquelles Hollywood a longtemps prĂ©fĂ©rĂ© capitaliser â qui sont bien assez terrifiantes, alors pas besoin de films dâhorreur. On nous a assignĂ© un scĂ©nario et le cinĂ©ma sâattend Ă ce que nous nous y tenions. Pour ma part, je trouve ça bien plus terrifiant quâune ombre menaçante de lâautre cĂŽtĂ© d'un rideau de jusquâoĂč va-t-on aller comme ça ? Moonlight, le drame de Barry Jenkins, qui a reçu le prix du meilleur film, a marquĂ© un tournant dans le monde du cinĂ©ma, offrant une exploration de la masculinitĂ© jamais vue auparavant. Mais câest Jordan Peele qui a vraiment changĂ© la donne, câest indĂ©niable. Son film Get Out, qui a Ă©tĂ© primĂ© aux Oscars, explore lâexpĂ©rience des Noirs dâune maniĂšre que les gros blockbusters nâavaient jamais envisagĂ© en dehors des drames historiques habituels. Mais jusquâoĂč a-t-il repoussĂ© les frontiĂšres ? Dans la famille des films dâhorreur, la suite de Get Out, Us, sortie en 2019 et avec Lupita Nâyongo, a fait au scĂ©nario habituel les noirs meurent et les blancs survivent » un Ă©norme pied de nez. On attend cette annĂ©e la sortie de Ma, un nouveau film dâhorreur du rĂ©alisateur de la Couleur des sentiments, Tate Taylor. Il sâassocie de nouveau Ă lâactrice Octvia Spencer, qui incarne Su Ann, une sinistre femme qui invite un groupe dâadolescents du lycĂ©e de quartier Ă une fĂȘte dans son sous-sol.âJe ne pense pas que ce soit une coĂŻncidence si de nombreux acteurs noirs se sont fait un nom dans le cinĂ©ma grĂące Ă des films qui suivent un rĂ©cit stĂ©rĂ©otypĂ© de l'histoire des Noirs.âCe changement de registre nâest pas pour dĂ©plaire Ă Spencer. Mis Ă part son rĂŽle dans les Figures de l'ombre â oĂč elle incarne lâune des trois femmes qui ont participĂ© dans lâombre au lancement en orbite de lâastronaute John Glenn â on la connait surtout pour sa performance dans le film la Couleur des sentiments ». Ce quâils veulent voir, câest l'archĂ©type dâune mignonne femme bien en chair au joli sourire. Câest la nourrice, ou la femme exubĂ©rante, » a confiĂ© Octavia Ă Dev Patel dans une interview, en 2016. AprĂšs avoir fait la Couleur des sentiments, jâĂ©tais trĂšs enthousiaste Ă lâidĂ©e des rĂŽles quâon allait me proposer, mais 90 % Ă©taient des rĂŽles de domestiques. Câest lĂ que je me suis dit, je viens dâincarner le meilleur rĂŽle de domestique jamais Ă©crit. Cela ne pose pas de problĂšme dâincarner une domestique, mais une fois ça suffit â malheureusement ça ne sâest jamais arrĂȘtĂ©. »Elle est lâune des nombreuses femmes noires qui sont continuellement cataloguĂ©es dans un mĂȘme type de rĂŽle, se limitant souvent Ă ce que lâon associe habituellement Ă lâhistoire noire le traumatisme, la souffrance et la dĂ©pendance. Ma est beaucoup plus complexe. Bien que la bande-annonce laisse entrevoir des motivations plus ou moins raciales, rien nâannonce que ce soit lâintrigue principale du film. Ceci dit, le fait que mon premier rĂ©flexe soit de faire cette prĂ©somption, en voyant un personnage principal Noir et un casting principalement Blanc, en dit long sur ce que jâen suis venue Ă attendre du cinĂ©ma moderne pas grand-chose ne pense pas que ce soit une coĂŻncidence si de nombreux acteurs afro-amĂ©ricains se sont fait un nom dans le cinĂ©ma grĂące Ă des films qui suivent un rĂ©cit stĂ©rĂ©otypĂ© de l'histoire des Noirs. Si lâon revient en 2010, on se rappellera que Mo'Nique a obtenu lâOscar du meilleur acteur de second rĂŽle dans Precious. Deux ans plus tard, c'Ă©tait au tour de Octavia Spencer de recevoir ce mĂȘme prix pour son incarnation de Minny dans la Couleur des sentiments. Ensuite, Nyong'o a Ă©tĂ© rĂ©compensĂ©e pour son rĂŽle, qui a propulsĂ© sa carriĂšre, dans 12 Years a Slave. La tendance semble se confirmer au fil des annĂ©es, avec Viola Davis qui a dĂ©crochĂ© un Academy Award de la meilleure actrice de second rĂŽle aprĂšs son apparition dans Fences en 2017. Cette annĂ©e, le prix a Ă©tĂ© attribuĂ© Ă Regina King pour sa performance exceptionnelle dans si Beale Street pouvait parler. Vous voyez le dĂ©nominateur commun ?âIl est tout aussi important de relayer des histoires de personnages noirs, de montrer les succĂšs, l'inspiration et des cĂ©lĂ©brations de notre communautĂ©, que des rĂ©cits douloureux qu'il est parfois plus difficile dâaborder hors Ă©cran.âCes films retraçant le vĂ©cu des personnes afro-amĂ©ricaines â parmi les plus plĂ©biscitĂ©s ces derniĂšres annĂ©es â trouvent leurs racines dans une histoire douloureuse. Cela nâenlĂšve rien au fait que ces films soient exceptionnels. Ils apportent une attention bien mĂ©ritĂ©e Ă la fois aux talents qui y jouent et aux histoires, autrement nĂ©gligĂ©es par les personnes qui ne sont pas familiĂšres avec cette rĂ©alitĂ© inconfortable qui est la nĂŽtre. Mais cela peut Ă©galement donner lâimpression que le traumatisme des personnes de couleur continue dâĂȘtre, si ce nâest une simple tendance, un genre qui refait surface de maniĂšre calculĂ©e pour rĂ©colter les applaudissements de lâAcadĂ©mie, majoritairement fait beaucoup Ă digĂ©rer, et cela peut ĂȘtre difficile Ă exprimer. En ce qui me concerne, jâai dĂ» mâarrĂȘter Ă si Beale Street pouvait parler. Jâai Ă©tĂ© touchĂ©e par la romance au cĆur de lâadaptation que nous propose Barry Jenkins du roman de James Baldwin et dĂ©vastĂ©e par les prĂ©jugĂ©e raciaux et lâinjustice qui ont gravitĂ© autour du film. CâĂ©tait poignant, puissant et cela mâa beaucoup touchĂ©e. Je dois encore voir les films qui ont fait le buzz cette annĂ©e BlacKkKlansman jâai infiltrĂ© le Ku Klux Klan et Green Book sur les routes sud. Je ne lâai pas encore fait pour la simple et bonne raison que je ne me sentais pas prĂȘte Ă©motionnellement Ă absorber ou Ă revivre ces douloureuses histoires qui me sont tant familiĂšres. Le simple fait dâĂ©crire sur ce sujet me fait me sentir coupable, car jâai lâimpression que prendre la place dâautres histoires plus importantes quâil faudrait il existe d'excellents films qui viennent casser cette tendance et grĂące Ă eux, on commence Ă rĂ©aliser que la culture afro-amĂ©ricaine est bien plus riche que lâexpĂ©rience que lâon nous propose Ă lâĂ©cran. Il suffit de regarder le succĂšs quâont connu Black Panther et Girls Trip. Les films oĂč lâon voit des personnages noirs, qui ne se contentent pas de parler des difficultĂ©s raciales, commencent Ă se faire une place. Mais nous sommes encore loin de surpasser ni dâĂ©galer les films centrĂ©s sur le traumatisme. Et il est tout aussi essentiel de voir des histoires relayant les succĂšs, l'inspiration et les cĂ©lĂ©brations de notre communautĂ©, que des rĂ©cits douloureux qu'il est parfois plus difficile dâaborder hors Ă©cran. Dela guerre au cinĂ©ma, en passant par le 1er disque. Dimanche 15 juillet 2018. Ăcouter (53 min) Jacques Higelin sur le tournage du tĂ©lĂ©film Une fille dans la montagne se dĂ©roulant en AriĂšge et rĂ©alisĂ© par Roger Leenhardt ©AFP - Bernard Pascucci / Ina. PublicitĂ©. CrĂ©ation plutĂŽt inspirĂ©e, Hannibal » est Ă voir avant quâil ne soit trop tard, faute dâaudience. Les sĂ©ries amĂ©ricaines les plus intĂ©ressantes du printemps ont pris deux dĂ©cisions majeures. La premiĂšre ? Nous faire trĂšs peur, en soulignant Ă quel point le monde est un repĂšre dâĂąmes nĂ©vrotiques en balance vers la folie. La seconde ? Recycler lâimaginaire du cinĂ©ma, histoire de faire ressentir ces sentiments extrĂȘmes avec juste ce quâil faut de distance ironique â on a dĂ©jĂ vu ces personnages quelque part. CâĂ©tait le cas de Bates Motel il y a quelques semaines, un prequel de Psychose consacrĂ© Ă la relation entre un jeune Norman Bates et sa maman Norma. Câest encore le cas avec une autre nouveautĂ©, Hannibal. FondĂ©e sur lâouvrage de Thomas Harris intitulĂ© Dragon rouge, la sĂ©rie se situe Ă©videmment dans la lignĂ©e des films de Jonathan Demme Le Silence des agneaux, 1991 et Ridley Scott Hannibal, 2001 et met en scĂšne lâun des personnages les plus flippants de ces trente derniĂšres annĂ©es, le cannibale Hannibal Lecter, au moment oĂč il exerce encore en tant que psy. Pour lâincarner, la chaĂźne NBC a choisi celui qui avait reçu le prix dâinterprĂ©tation masculine pour son rĂŽle dans La Chasse lors du Festival de Cannes en 2012, le Danois Mads Mikkelsen, visage coupant, regard torve, sĂ©duction Ă tous les Ă©tages. De la Croisette aux networks, le chemin est plus court quâon aurait pu le penser. Comme dans Le Silence des agneaux, le vrai hĂ©ros nâest pas le tueur mĂȘme sâil est trĂšs prĂ©sent mais la personne qui le traque et/ou dĂ©veloppe une relation avec lui. Les jours sont tristes et les dĂ©couvertes macabres se succĂšdent pour lâanalyste du FBI Will Graham â Hugh Dancy, acteur anglais mĂ©connu mais parfait. Ce jeune homme dĂ©rangĂ© a la particularitĂ© de sâidentifier aux psychopathes, dâentrer dans leur tĂȘte, de penser Ă leur place. En quelques observations, ce jeune homme chĂ©tif dĂ©termine une logique du passage Ă lâacte, mĂȘme pour les pires abominations. Ce don sâexerce Ă ses dĂ©pens, puisque Graham vit le fantasme des criminels au point de les visualiser en pleine action et de ressentir leur influx. La majoritĂ© des scĂšnes violentes dâHannibal portent en elles une ambiguĂŻtĂ©. Impossible de savoir avec certitude si elles correspondent seulement aux visions et peut-ĂȘtre aux dĂ©sirs de lâenquĂȘteur, ou si elles ont eu lieu. Ce voile de suspicion permanent donne Ă la sĂ©rie sa touche singuliĂšre, son style Ă©laborĂ©. Nous ne sommes tout de mĂȘme pas dans Twin Peaks, mais la mise en scĂšne a quelque chose Ă montrer, un imaginaire tordu Ă dĂ©voiler. Une demi-surprise seulement, si lâon considĂšre celui qui a dirigĂ© le premier Ă©pisode, lâintĂ©ressant David Slade. Cet ancien rĂ©alisateur de clips Aphex Twin, Stereophonics, passĂ© depuis au cinĂ©ma Twilight chapitre 3 â HĂ©sitation, Trente jours de nuit et donc Ă la tĂ©lĂ©vision Breaking Bad, le pilote magnifique dâAwake en 2012, est associĂ© au scĂ©nariste Bryan Fuller Pushing Daisies, Wonderfalls, qui fait office de showrunnner. Avec la bĂ©nĂ©diction de NBC, les deux hommes ont rĂ©flĂ©chi Ă une formule originale dans le monde trĂšs formatĂ© des networks, les grandes chaĂźnes hertziennes en pleine crise dâidentitĂ©. Contrairement Ă lâusage, Hannibal nâest pas passĂ©e par le stade du pilote et des projections test. Treize Ă©pisodes ont Ă©tĂ© directement commandĂ©s. Un modĂšle proche de celui des sĂ©ries du cĂąble, de lâaveu mĂȘme de Fuller. Ce dernier a prĂ©cisĂ© que les saisons Ă venir ne dĂ©passeraient pas non plus les treize Ă©pisodes la moyenne sur les networks est de vingt-deux pour Ă©viter lâhabituelle course en avant et proposer une progression dramatique cohĂ©rente. ProblĂšme, il nâest pas sĂ»r quâHannibal connaisse une saison 2. LâĂ©pisode inaugural nâa pas attirĂ© les foules. Trop barrĂ© ? Trop effrayant ? Trop bien ? Hannibal Sur NBC et iTunes US. Prochainement sur Canal+Dansle cadre des JournĂ©es du patrimoine, la commission animation de la commune dĂ©lĂ©guĂ©e de Villedieu-la-BlouĂšre organise une projection de films retraçant des Ă©vĂ©nements divers et le
21 octobre 2015 une date qui parle aux amateurs de "Retour vers le futur", trilogie mythique de Robert Zemeckis. C'est en effet la date choisie par Marty McFly pour voyager dans le futur Ă bord de la fameuse DeLorean. Un saut dans le temps de 30 ans, puisque le film a Ă©tĂ© tournĂ© en 1985 ! Le 21 octobre 2015 correspond au jour oĂč Marty Mc Fly jouĂ© par Michael J. Fox dĂ©couvre le 21e siĂšcle en se projetant 30 ans dans le futur Episode 2. Aujourd'hui en France, 200 exemplaires de DeLorean circulent encore. A sa sortie, dans les annĂ©es 1980, avant le tournage de "Retour vers le Futur", la voiture a pourtant Ă©tĂ© un vĂ©ritable fiasco commercial. Mais avec le succĂšs du film, la DeLorean DMC12 modĂšle 1981, intĂ©rieur gris, boĂźte manuelle et portiĂšres papillons, est devenue un mythe roulant. Un habitant de VĂ©nissieux en possĂšde une. Il explique sa passion...Le reportage durĂ©e de la vidĂ©o 02 min 02 Retour vers le passĂ© ... Ă bord d'une DeLorĂ©an DMC 12 La DeLorean en vedette au MusĂ©e des Confluences LyonUne DeLorean DMC12, appartenant Ă un collectionneur lyonnais, est prĂ©sentĂ©e ce mercredi 21 octobre dans le cadre de lâexposition temporaire "Lâart et la Machine". La voiture culte sera garĂ©e sur le parvis du musĂ©e des Confluences de 13h Ă 17h30. Retour vers le Futur 2 est dâailleurs diffusĂ© dans lâauditorium du musĂ©e des Confluences. La sĂ©ance commentĂ©e par Martin Barnier, professeur en histoire du cinĂ©ma, Ă Lyon 2. CinĂ©ma/ TĂ©lĂ©; Sujet PrĂ©cĂ©dent Sujet Suivant. Recherche video sur le retour dans le passĂ©. djjjj1242 - 13 avril 2009 Ă 19:55 djjjj1242 - 14 avril 2009 Ă 14:35. Salut, J'ai vu, il y a quelques temps, une video montrant un DJ qui se promĂšne dans la rue avec sa machine et qui a le pouvoir de faire revenir les gens qui l'entourent dans le passĂ©, et mĂȘme de modifier leur Error 403 Guru Meditation XID 587214399 Varnish cache server