Lhistoire ne se rĂ©pĂšte pas, elle bĂ©gaye : AHNENPASS « Il s’agit d’un AHNENPASS (passeport) – Introduit en Allemagne en 1933 et considĂ©rĂ© comme le prĂ©curseur de l’holocauste. C’était la premiĂšre tentative lĂ©gale du GOUVERNEMENT pour dĂ©finir qui Ă©tait aryen et qui Ă©tait juif.
Au dĂ©but des annĂ©es 1960, au plus fort de la premiĂšre guerre froide entre l’AmĂ©rique et l’Union soviĂ©tique, mon ancienne arme, l’armĂ©e de l’air, a cherchĂ© Ă  construire 10 000 missiles nuclĂ©aires terrestres. Ces missiles Ă©taient destinĂ©s Ă  renforcer les centaines de bombardiers nuclĂ©aires que l’armĂ©e possĂ©dait dĂ©jĂ , tels les B-52 prĂ©sentĂ©s de maniĂšre si mĂ©morable dans le film Dr Strangelove. Comme on pouvait s’y attendre, la surenchĂšre massive Ă©tait justifiĂ©e au nom de la dissuasion », mĂȘme si le plan de guerre nuclĂ©aire en vigueur Ă  l’époque visait plutĂŽt Ă  l’anĂ©antissement. Il prĂ©voyait une attaque dĂ©vastatrice de l’Union soviĂ©tique et de la Chine communiste qui tuerait environ 600 millions de personnes en six mois l’équivalent de 100 holocaustes, note Daniel Ellsberg dans son livre The Doomsday Machine. Des cerveaux un peu plus sensĂ©s l’ont finalement emportĂ© – en ce sens que l’armĂ©e de l’air a finalement obtenu seulement » 1 000 de ces missiles nuclĂ©aires Minuteman. Source Tom Sispatch, William J. Astore Traduit par les lecteurs du site Les-Crises En dĂ©pit de pourparlers entre les États-Unis et l’Union soviĂ©tique quant Ă  la limitation des armements stratĂ©giques, la terrible menace d’un Armageddon [Bataille finale, dĂ©cisive et destructive, NdT] nuclĂ©aire a persistĂ©, atteignant un nouveau sommet dans les annĂ©es 1980, pendant la prĂ©sidence de Ronald Reagan. À l’époque, il a dĂ©clarĂ©, et tout le monde s’en souvient, que l’Union soviĂ©tique Ă©tait un empire du mal », tandis que des Pershing II Ă  capacitĂ© nuclĂ©aire et des missiles de croisiĂšre Ă  lancement terrestre Ă©taient envoyĂ©s en urgence en Europe. Au mĂȘme moment, nombre d’EuropĂ©ens, rejoints par quelques AmĂ©ricains, sont descendus dans les rues pour demander un gel nuclĂ©aire – la fin des nouvelles armes nuclĂ©aires et du dĂ©ploiement dĂ©vastateur de celles qui existaient dĂ©jĂ . Si seulement
 C’est dans cet environnement exaltant que je me suis retrouvĂ©, en uniforme, travaillant dans l’ultime redoute nuclĂ©aire de la guerre froide. Je me trouvais sous 600 mĂštres de granit massif, dans un poste de commandement du NORAD North American Aerospace Defense construit dans la Cheyenne Mountain, Ă  l’extrĂ©mitĂ© sud de la chaĂźne de montagnes du Colorado qui comprend Pikes Peak. Lorsque je n’étais pas en service, j’avais pris l’habitude de randonner le long d’un sentier qui me conduisait presqu’au niveau du sommet de la Cheyenne Mountain. LĂ , je pouvais voir la redoute d’un Ɠil neuf, toutes antennes clignotantes, prĂȘte Ă  recevoir et Ă  relayer des avertissements et des ordres qui auraient pu aboutir Ă  mon anĂ©antissement lors d’une frappe initiale ou d’une contre-attaque soviĂ©tique. Pourtant, pour ĂȘtre honnĂȘte, je n’ai pas beaucoup rĂ©flĂ©chi Ă  la perspective d’un Armageddon. En tant que jeune lieutenant de l’armĂ©e de l’air, j’étais fascinĂ© par le rĂŽle minuscule que je jouais dans une machine militaire d’une puissance inimaginable. Et en tant que randonneur sorti de mon uniforme, je faisais toujours de mon mieux pour savourer l’air vivifiant, le soleil Ă©clatant et le ciel d’un bleu profond lorsque je grimpais prĂšs de la limite des arbres dans ces montagnes du Colorado. EntourĂ© d’une telle majestĂ© de la nature, j’ai choisi de ne pas accorder plus d’une minute Ă  cette pensĂ©e cauchemardesque que je pourrais me trouver Ă  l’épicentre du premier acte de la troisiĂšme guerre mondiale. Parce qu’il y avait une chose que je savais avec certitude si la prochaine guerre devenait nuclĂ©aire, que je sois en service sous la montagne ou en randonnĂ©e dans les environs, je mourrais inĂ©vitablement. Et puis on est arrivĂ©s Ă  1991 et Ă  l’effondrement de l’Union soviĂ©tique. La guerre froide Ă©tait terminĂ©e ! L’AmĂ©rique avait gagnĂ© ! PlutĂŽt que de faire des cauchemars du type Red Storm Rising que le romancier Tom Clancy avait imaginĂ©s ou du type Red Dawn de Hollywood dans lequel on se trouvait face Ă  une vĂ©ritable invasion communiste de notre pays, nous pouvions maintenant rĂȘver des dividendes de la paix », de l’AmĂ©rique devenant un pays normal en temps normal. C’était, comme le disait l’expression, morning again in America » le soleil se lĂšve Ă  nouveau sur l’AmĂ©rique [ premiĂšre ligne d’une publicitĂ© choisie par Ronald Reagan pour sa campagne de la prĂ©sidentielle en1984 plus fiĂšre, plus forte, meilleure, NdT]- ou, du moins, cela aurait pu l’ĂȘtre. Pourtant, je suis assis ici, 30 ans plus tard, au niveau de la mer plutĂŽt que prĂšs de la limite des arbres, abasourdi par la rĂ©surgence d’une version du XXIe siĂšcle de l’hystĂ©rie anticommuniste et par l’idĂ©e d’une nouvelle guerre froide avec la Russie, la version rĂ©siduelle de l’Union soviĂ©tique de mes jeunes annĂ©es, rejointe par une Chine Ă©mergente, toutes deux conspirant toujours ostensiblement pour mettre en danger notre sĂ©curitĂ© nationale, du moins c’est ce que nous disent les experts tant du Pentagone que de l’extĂ©rieur de celui-ci. Veuillez m’excuser pendant que mon jeune moi de 28 ans pose quelques questions Ă  mon moi grincheux de 58 ans Mais bon Dieu, que s’est-il passĂ© ? Bon sang, nous avons gagnĂ© la guerre froide il y a trois dĂ©cennies. De maniĂšre dĂ©cisive ! Comment, alors, avons-nous pu en laisser Ă©merger une nouvelle ? Pourquoi une nation saine d’esprit voudrait-elle se battre de nouveau dans une guerre qu’elle a dĂ©jĂ  gagnĂ©e au prix fort ? Quelle personne saine d’esprit voudrait appuyer sur le bouton replay » d’un paradigme stratĂ©gique aussi coĂ»teux et potentiellement cataclysmique que la dissuasion par la DMA [Destruction mutuelle assurĂ©e La Mutually Assured Destruction est une doctrine stratĂ©gique consacrant la dissuasion. Elle rĂ©sulte de la reconnaissance par les États-Unis et par l’Union soviĂ©tique d’une paritĂ© stratĂ©gique imposant le non-emploi de l’arme nuclĂ©aire, NdT], ou destruction mutuelle assurĂ©e ? DĂ©couvrez la nouvelle guerre froide – identique Ă  celle du passĂ© TrĂšs honnĂȘtement, se demander qui », comment » et pourquoi » me dĂ©prime. RĂ©pondre Ă  qui » est assez simple le complexe militaro-industriel du CongrĂšs, qui trouve que les armes nuclĂ©aires gĂ©nocidaires sont rentables, voire louables. Le chef de file de la plus rĂ©cente brigade de la mort est l’armĂ©e de l’air, mon ancienne arme. Ses dirigeants veulent de nouveaux missiles balistiques intercontinentaux ICBM, plusieurs centaines en fait, pour un coĂ»t potentiel de 264 milliards de dollars, afin de remplacer les Minutemen qui sont toujours en Ă©tat d’alerte, en attente de commencer Ă  infliger la mort Ă  une Ă©chelle inimaginable, sans parler de dĂ©clencher un hiver nuclĂ©aire mondial, si jamais ils sont lancĂ©s en masse en français dans le texte. Non seulement l’armĂ©e de l’air souhaite ces nouveaux missiles, mais elle veut Ă©galement se doter de nouveaux bombardiers stratĂ©giques, des B-21 Raider pour ĂȘtre prĂ©cis le 21 » pour notre siĂšcle, le Raider » en l’honneur de l’attaque du gĂ©nĂ©ral Jimmy Doolittle sur Tokyo, quelques mois aprĂšs Pearl Harbor, qui a redonnĂ© le moral aux troupes de la Seconde Guerre mondiale. Le coĂ»t potentiel quelque chose comme 200 milliards de dollars jusqu’en 2050. Les nouveaux missiles nuclĂ©aires et les bombardiers stratĂ©giques ne sont Ă©videmment pas bon marchĂ©. On estime dĂ©jĂ  que ces gĂ©nĂ©rateurs d’holocauste moderne coĂ»teront au contribuable amĂ©ricain 500 milliards de dollars au cours des trois prochaines dĂ©cennies. Mais honnĂȘtement, je doute que quiconque en connaisse le prix rĂ©el, Ă©tant donnĂ© les dĂ©passements de coĂ»ts dantesques qui semblent ĂȘtre la norme Ă  chaque fois que l’armĂ©e de l’air construit quelque chose ces jours-ci. Il suffit de regarder le chasseur F-35, d’une valeur de 1700 milliards de dollars, par exemple, oĂč le F » est apparemment synonyme de Ferrari ou, si vous prĂ©fĂ©rez l’honnĂȘtetĂ© brutale, de fiasco. En ce qui concerne le comment » c’est Ă©galement assez simple. L’immense machine militaire dont j’ai fait partie justifie ces nouveaux armements par les bonnes vieilles tactiques mĂȘme si elles sont manifestement fallacieuses de la guerre froide. Commençons par l’inflation des menaces. Autrefois, les politiciens et les gĂ©nĂ©raux vantaient les fausses insuffisances » en matiĂšre de bombardiers et de missiles. Aujourd’hui, on nous parle de la Chine qui construit des silos Ă  missiles, comme s’il s’agissait d’une nouvelle menace grave pour nous. Ce qui n’est pas le cas, mĂȘme en admettant que la Chine soit assez stupide pour les construire. Un article rĂ©cent du New Yorker concernant le programme de missiles balistiques de l’Iran est typique de cette tendance. Citant une estimation du Pentagone, le journaliste indique que la Chine pourrait avoir au moins mille bombes [nuclĂ©aires] d’ici 2030 ». Parbleu ! Tremblez de peur ! Pourtant, l’article oublie de mentionner la supĂ©rioritĂ© Ă©crasante des armes nuclĂ©aires amĂ©ricaines et le nombre rĂ©el d’ogives et de bombes nuclĂ©aires dont disposent nos dirigeants. Les chiffres actuels en gros 5 600 ogives nuclĂ©aires pour les États-Unis, 350 pour la Chine. Dans le mĂȘme temps, l’Iran, qui ne possĂšde aucune arme nuclĂ©aire, est nĂ©anmoins qualifiĂ© de menace sĂ©rieuse, un rival de plus en plus rusĂ© », dans le mĂȘme article. Un adversaire rival » – quelle absurditĂ© ! Une nation sans armes nuclĂ©aires n’est pas un adversaire rival de la superpuissance qui a atomisĂ© Hiroshima et Nagasaki en 1945, tuant 250 000 Japonais, et qui a planifiĂ© la destruction totale de l’Union soviĂ©tique et de la Chine dans les annĂ©es 1960. Croyez-moi, personne, mais vraiment personne, ne rivalise avec l’armĂ©e de ce pays lorsqu’il s’agit de scĂ©narios apocalyptiques – que ce soit au sujet de la disposition d’esprit nĂ©cessaire ou de la capacitĂ© Ă  les concrĂ©tiser. Sur le plan nuclĂ©aire, l’Iran ne reprĂ©sente aucune menace et la Chine est facilement dissuadĂ©e, voire complĂštement dĂ©passĂ©e, rien qu’avec la flotte de sous-marins lance-missiles Trident de la marine amĂ©ricaine. Traiter l’Iran comme un rival » et la Chine comme un quasi-pair » nuclĂ©aire est la pire forme d’inflation des menaces et imaginer une guerre nuclĂ©aire de quelque nature que ce soit est une aberration sans borne. Venons-en au pourquoi » qui est Ă©galement assez simple, et c’est ce qui me rĂ©vulse. Les fabricants d’armes, bien que guidĂ©s par le profit, se font passer pour des crĂ©ateurs d’emplois. Ils parlent d’ »investir » dans de nouvelles armes nuclĂ©aires ; ils mentionnent la nĂ©cessitĂ© de moderniser » l’arsenal, comme si les armes nuclĂ©aires prĂ©sentaient un retour sur investissement remarquable ainsi qu’une date d’expiration. Ce dont ils ne parlent pas et ne parleront jamais, c’est du caractĂšre dĂ©stabilisant, redondant, inutile, immoral et incroyablement effroyable de ces armes. Les armes nuclĂ©aires traitent les ĂȘtres humains comme de la matiĂšre Ă  irradier et Ă  faire disparaĂźtre. On trouve l’une des meilleures reprĂ©sentations cinĂ©matographiques de ce cauchemar dans le film de 1991, Terminator II , lorsque Sarah Connor, qui sait ce qui se prĂ©pare, ne peut rien faire pour se sauver elle-mĂȘme, ou pour sauver des enfants sur un terrain de jeu, alors que les bombes nuclĂ©aires commencent Ă  exploser. C’est une scĂšne qui devrait ĂȘtre gravĂ©e dans tous nos esprits lorsque nous rĂ©flĂ©chissons aux implications dantesques des armes que l’armĂ©e amĂ©ricaine rĂ©clame Ă  cor et Ă  cri. À la fin des annĂ©es 1980, lorsque j’étais encore Ă  Cheyenne Mountain, j’ai regardĂ© les trajectoires des missiles nuclĂ©aires soviĂ©tiques qui aboutissaient sur des villes amĂ©ricaines. Bien sĂ»r, cela n’avait lieu que sur l’écran du centre d’alerte antimissiles, pilotĂ© par l’enregistrement d’un scĂ©nario simulant une attaque, mais c’était plus que suffisant pour moi. Et pourtant, aujourd’hui, mon gouvernement s’engage dans une direction – tant en finançant la modernisation » de l’arsenal amĂ©ricain qu’en crĂ©ant une nouvelle version de la guerre froide de l’époque oĂč j’étais dans l’armĂ©e de l’air – qui risque de rendre Ă  nouveau plausible ce vieil enregistrement qui pourrait se rĂ©aliser durant le laps de temps qu’il me reste Ă  vivre. Veuillez, je vous prie, m’excuser, mais oĂč est passĂ©e la notion de dĂ©sarmement nuclĂ©aire ? Il y a une quinzaine d’annĂ©es Ă  peine, de vieux briscards de la guerre froide comme Henry Kissinger, George Schultz et Sam Nunn, rejoints par notre prĂ©sident espoir et changement » Barack Obama, prĂŽnaient la fin de la terreur nuclĂ©aire via l’élimination rĂ©elle et concrĂšte des armes nuclĂ©aires. Mais en 2010, Obama a Ă©cartĂ© cette possibilitĂ© en tentant d’obtenir le soutien du SĂ©nat pour de nouvelles nĂ©gociations sur la rĂ©duction des armes stratĂ©giques avec les Russes. Comme on pouvait s’y attendre, les SĂ©nateurs et les reprĂ©sentants d’États de l’Ouest comme le Wyoming et le Dakota du Nord, qui prospĂšrent grĂące aux bases de l’armĂ©e de l’air oĂč sont dĂ©ployĂ©s des bombardiers et des missiles nuclĂ©aires, ont rapidement sacrifiĂ© l’esprit de la grande nĂ©gociation d’Obama et restent Ă  ce jour dĂ©terminĂ©s Ă  dĂ©ployer de nouvelles armes nuclĂ©aires. Ce n’est pas de plus dont nous avons besoin mais de plus du tout Notre pays a Ă©vitĂ© de justesse un dĂ©sastre lors de l’ancienne guerre froide et, Ă  l’époque, nous avions des dirigeants d’une certaine compĂ©tence et probitĂ© comme Dwight D. Eisenhower et John F. Kennedy. Toute cette nouvelle rhĂ©torique de guerre froide et cette politique de la corde raide pourraient ne pas se terminer aussi bien dans une future administration qui pourrait trĂšs bien ĂȘtre dirigĂ©e, si ce n’est par Donald Trump lui-mĂȘme, par un va-t-en guerre Trumpiste autoproclamĂ© comme l’ancien secrĂ©taire d’État Mike Pompeo ou le sĂ©nateur Tom Cotton. Ils seraient, j’en ai bien peur, adoubĂ©s par un nombre croissant d’évangĂ©liques et de nationalistes chrĂ©tiens dans l’armĂ©e qui pourraient, en termes prophĂ©tiques, trouver que l’Armageddon nuclĂ©aire est une forme d’accomplissement. C’est ironique, mais en 1987, alors que je travaillais de nuit Ă  Cheyenne Mountain, j’ai lu une grande partie de Red Storm Rising, le thriller de Tom Clancy sur la troisiĂšme guerre mondiale [traduit en français par TempĂȘte rouge, NdT]. Heureusement, cette tempĂȘte rouge ne s’est jamais levĂ©e, en dĂ©pit d’un climat qui trop souvent a semblĂ© y ĂȘtre propice. Mais pourquoi recrĂ©er maintenant les conditions d’une nouvelle tempĂȘte rouge, qui une fois de plus trouve largement ses causes dans nos propres peurs ainsi que dans les fantasmes de profit et de pouvoir du complexe militaro-industriel du CongrĂšs ? Une telle tempĂȘte pourrait bien se terminer par une guerre nuclĂ©aire, nonobstant les promesses contraires. Si une guerre de ce type est vĂ©ritablement impossible Ă  gagner, ce qui est le cas, nos militaires ne devraient pas prendre des postures en vue de combattre et gagner » une telle guerre. Je peux vous dire une chose avec certitude il y a un mot que nos gĂ©nĂ©raux connaissent trĂšs bien et ce n’est pas gagner », c’est davantage ». Davantage de missiles nuclĂ©aires. Davantage de bombardiers nuclĂ©aires. Ils n’en auront jamais assez. Il en va de mĂȘme pour certains membres du CongrĂšs et pour le prĂ©sident. Le peuple amĂ©ricain doit donc apprendre deux mots, pas davantage, et les rĂ©pĂ©ter Ă  ces mĂȘmes gĂ©nĂ©raux et Ă  ceux qui les soutiennent, lorsqu’ils viennent demander quelques 2 000 milliards de dollars pour leur programme de modernisation nuclĂ©aire. Dans cet esprit, je vous demande de vous joindre Ă  un jeune lieutenant de l’armĂ©e de l’air alors qu’il passe l’énorme porte blindĂ©e de Cheyenne Mountain et s’engage dans le long tunnel. Rejoignez-le alors qu’il respire profondĂ©ment en sortant de l’obscuritĂ© pour retrouver un ciel clair et cristallin, et regardez les lumiĂšres de la ville tout en bas et entendez le pouls de l’humanitĂ© qui vous fait face. Une autre nuit de devoir accompli, une autre nuit pendant laquelle la guerre nuclĂ©aire n’a pas Ă©clatĂ©, un autre jour pour profiter des bienfaits de cette planĂšte merveilleuse qui est la nĂŽtre. La nouvelle guerre froide de l’AmĂ©rique met en pĂ©ril ces bienfaits, cette merveille. C’est pourquoi nous devons impĂ©rativement nous extraire des tunnels construits par la peur et la cupiditĂ© et ne jamais y retourner. Nous devons dire non » Ă  de nouvelles armes nuclĂ©aires et nous engager Ă  nouveau Ă  Ă©liminer toutes ces armes oĂč que ce soit. Nous avons eu l’occasion de nous engager dans cette voie il y a 30 ans, au lendemain de la premiĂšre guerre froide. Nous avons eu une nouvelle chance lorsque Barack Obama a Ă©tĂ© Ă©lu. Les deux fois, nous avons Ă©chouĂ©. Il est enfin temps que ce pays rĂ©ussisse Ă  nouveau quelque chose – quelque chose de noble, quelque chose d’autre que la perpĂ©tuation de la guerre meurtriĂšre et la production effroyable d’armes gĂ©nocidaires. AprĂšs tout, seuls les imbĂ©ciles rejouent des scĂ©narios qui se terminent en apocalypse. William Astore, lieutenant-colonel USAF Ă  la retraite et professeur d’histoire, est un habituĂ© de TomDispatch, il est membre fondateur de l’Eisenhower Media Network EMN, une organisation de vĂ©tĂ©rans militaires critiques et de professionnels de la sĂ©curitĂ© nationale. Son blog personnel s’intitule Bracing Views. Source Tom Sispatch, William J. Astore, 18-01-2022 Traduit par les lecteurs du site Les-Crises Nous vous proposons cet article afin d’élargir votre champ de rĂ©flexion. Cela ne signifie pas forcĂ©ment que nous approuvions la vision dĂ©veloppĂ©e ici. Dans tous les cas, notre responsabilitĂ© s’arrĂȘte aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagĂ©s par les propos que l’auteur aurait pu tenir par ailleurs – et encore moins par ceux qu’il pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant l’auteur qui pourrait nuire Ă  sa rĂ©putation.
lhistoire ne se répÚte pas mais elle bégaie. March 4, 2022 . peut on acheter la clé tv orange
En CalĂ©donie l'histoire ne se rĂ©pĂšte pas ! Elle bĂ©gaie... Bienvenue en CalĂ©domacronie !C'est Emmanuel Macron qui dĂ©signe ses candidats calĂ©doniens aux Ă©lections lĂ©gislatives et c'est son parti, l'ex-LREM devenu Renaissance, qui adoube la nouvelle union des aprĂšs tout, c'est ce que veulent les Ă©lecteurs calĂ©doniens qui ont offert l'un de ses meilleurs scores au prĂ©sident réélu avec plus de 40% des suffrages au premier tour et plus de 61% au second. Un ralliement d'autant plus spectaculaire que la Nouvelle-CalĂ©donie avait donnĂ© ses plus mauvais rĂ©sultats Ă  Emmanuel Macron, en 2017, avec seulement 12% des suffrages au premier il n'y a – dit-on – que les imbĂ©ciles qui ne changent pas d'avis et, entretemps, le candidat qui qualifiait la colonisation de "crime contre l'humanitĂ©" est devenu le prĂ©sident champion de la CalĂ©donie vous le disais, il n'y a que les imbĂ©ciles qui ne changent pas d'avis. Et en plus, ce jeune prĂ©sident fait des miracles ! Non content d'avoir ralliĂ© les calĂ©doniens Ă  sa cause, il a aussi convaincu les leaders loyalistes de se rĂ©concilier et de s'entendre pour prĂ©parer l'avenir qui, depuis quelques annĂ©es, pratiquaient avec un art consommĂ©, la scissiparitĂ©, ont dĂ©cidĂ© de jeter la rancune Ă  la riviĂšre et de se regrouper pour porter, ensemble, un projet politique commun dans la perspective des discussions sur l' sont tous rĂ©unis !Tous sauf
 le Rassemblement qui est exclu de cette structure politique pĂ©renne – qui se veut une vĂ©ritable maison commune de la majoritĂ© prĂ©sidentielle calĂ©donienne – au motif notamment qu'il n'a pas soutenu Emmanuel rĂ©unir quatre partis que, jusque-lĂ , tout ou presque opposait, c'est assurĂ©ment un exploit mĂȘme si les plus sceptiques relĂšvent que ce n'est pas la premiĂšre fois que l'on assiste Ă  ce type de regroupement qui, en gĂ©nĂ©ral, ne dure que le temps d'une Ă©chĂ©ance c'est vrai que, ces derniĂšres annĂ©es, on a connu l'Entente rĂ©publicaine, le Front pour l'unitĂ©, le Contrat de gouvernance solidaire, la Plateforme, l'Avenir en Confiance, les Loyalistes
 et peut-ĂȘtre en oublie-je !Ce n'est pas parce que ça a Ă©chouĂ© Ă  chaque fois qu'il ne faut pas rĂ©essayer disent les plus optimistes qui sont convaincus que cette fusion absorption des diffĂ©rents mouvements dans un parti unique permettra "d’offrir aux calĂ©doniens une unitĂ© rĂ©elle et sincĂšre, dĂ©liĂ©e des Ă©chĂ©ances Ă©lectorales."Ça part d'un bon sentiment, celui de refaire l'unitĂ© d'une famille loyaliste, Ă©parpillĂ©e façon puzzle, pour tenter de reconstituer une alliance, une union, un front commun, capable de discuter face aux indĂ©pendantistes. Le problĂšme, c'est que les indĂ©pendantistes, eux, ne veulent pas discuter et ils l'ont rĂ©pĂ©tĂ© lors de leurs congrĂšs du week-end. Ils campent sur leurs positions. Ils contestent le 3Ăšme rĂ©fĂ©rendum, ils ne veulent parler que de la pleine souverainetĂ© et ils ne veulent en parler qu'avec l' ont le mĂȘme souci d'unitĂ© qu'ils dĂ©finissent comme "la boussole qui doit guider le mouvement indĂ©pendantiste".Mais pour eux, pas de rĂ©novation. C'est le FLNKS et ses signataires historiques qui seront autour de la table, alors que les loyalistes ont quasiment mis Ă  la retraite leurs signataires historiques. DĂ©cidĂ©ment, en CalĂ©donie non plus l'histoire ne se rĂ©pĂšte pas. Elle bĂ©gaie.
L'histoire ne se répÚte pas, elle bégaie » (Karl Marx) Les paroles que prononça Mendes-France il y a 55 ans, lors d'un discours à l'assemblée nationale, à l'occasion d'une discussion sur l'entrée de la France dans le
Publié le jeudi 10 septembre 2020 AprÚs un premier semestre marqué par une situation totalement inédite, celle des conséquences de la pandémie COVID19, notre rentrée se fait sous de bien curieux auspices...

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