Lhistoire ne se rĂ©pĂšte pas, elle bĂ©gaye : AHNENPASS « Il sâagit dâun AHNENPASS (passeport) â Introduit en Allemagne en 1933 et considĂ©rĂ© comme le prĂ©curseur de lâholocauste. CâĂ©tait la premiĂšre tentative lĂ©gale du GOUVERNEMENT pour dĂ©finir qui Ă©tait aryen et qui Ă©tait juif.
Au dĂ©but des annĂ©es 1960, au plus fort de la premiĂšre guerre froide entre lâAmĂ©rique et lâUnion soviĂ©tique, mon ancienne arme, lâarmĂ©e de lâair, a cherchĂ© Ă construire 10 000 missiles nuclĂ©aires terrestres. Ces missiles Ă©taient destinĂ©s Ă renforcer les centaines de bombardiers nuclĂ©aires que lâarmĂ©e possĂ©dait dĂ©jĂ , tels les B-52 prĂ©sentĂ©s de maniĂšre si mĂ©morable dans le film Dr Strangelove. Comme on pouvait sây attendre, la surenchĂšre massive Ă©tait justifiĂ©e au nom de la dissuasion », mĂȘme si le plan de guerre nuclĂ©aire en vigueur Ă lâĂ©poque visait plutĂŽt Ă lâanĂ©antissement. Il prĂ©voyait une attaque dĂ©vastatrice de lâUnion soviĂ©tique et de la Chine communiste qui tuerait environ 600 millions de personnes en six mois lâĂ©quivalent de 100 holocaustes, note Daniel Ellsberg dans son livre The Doomsday Machine. Des cerveaux un peu plus sensĂ©s lâont finalement emportĂ© â en ce sens que lâarmĂ©e de lâair a finalement obtenu seulement » 1 000 de ces missiles nuclĂ©aires Minuteman. Source Tom Sispatch, William J. Astore Traduit par les lecteurs du site Les-Crises En dĂ©pit de pourparlers entre les Ătats-Unis et lâUnion soviĂ©tique quant Ă la limitation des armements stratĂ©giques, la terrible menace dâun Armageddon [Bataille finale, dĂ©cisive et destructive, NdT] nuclĂ©aire a persistĂ©, atteignant un nouveau sommet dans les annĂ©es 1980, pendant la prĂ©sidence de Ronald Reagan. Ă lâĂ©poque, il a dĂ©clarĂ©, et tout le monde sâen souvient, que lâUnion soviĂ©tique Ă©tait un empire du mal », tandis que des Pershing II Ă capacitĂ© nuclĂ©aire et des missiles de croisiĂšre Ă lancement terrestre Ă©taient envoyĂ©s en urgence en Europe. Au mĂȘme moment, nombre dâEuropĂ©ens, rejoints par quelques AmĂ©ricains, sont descendus dans les rues pour demander un gel nuclĂ©aire â la fin des nouvelles armes nuclĂ©aires et du dĂ©ploiement dĂ©vastateur de celles qui existaient dĂ©jĂ . Si seulement⊠Câest dans cet environnement exaltant que je me suis retrouvĂ©, en uniforme, travaillant dans lâultime redoute nuclĂ©aire de la guerre froide. Je me trouvais sous 600 mĂštres de granit massif, dans un poste de commandement du NORAD North American Aerospace Defense construit dans la Cheyenne Mountain, Ă lâextrĂ©mitĂ© sud de la chaĂźne de montagnes du Colorado qui comprend Pikes Peak. Lorsque je nâĂ©tais pas en service, jâavais pris lâhabitude de randonner le long dâun sentier qui me conduisait presquâau niveau du sommet de la Cheyenne Mountain. LĂ , je pouvais voir la redoute dâun Ćil neuf, toutes antennes clignotantes, prĂȘte Ă recevoir et Ă relayer des avertissements et des ordres qui auraient pu aboutir Ă mon anĂ©antissement lors dâune frappe initiale ou dâune contre-attaque soviĂ©tique. Pourtant, pour ĂȘtre honnĂȘte, je nâai pas beaucoup rĂ©flĂ©chi Ă la perspective dâun Armageddon. En tant que jeune lieutenant de lâarmĂ©e de lâair, jâĂ©tais fascinĂ© par le rĂŽle minuscule que je jouais dans une machine militaire dâune puissance inimaginable. Et en tant que randonneur sorti de mon uniforme, je faisais toujours de mon mieux pour savourer lâair vivifiant, le soleil Ă©clatant et le ciel dâun bleu profond lorsque je grimpais prĂšs de la limite des arbres dans ces montagnes du Colorado. EntourĂ© dâune telle majestĂ© de la nature, jâai choisi de ne pas accorder plus dâune minute Ă cette pensĂ©e cauchemardesque que je pourrais me trouver Ă lâĂ©picentre du premier acte de la troisiĂšme guerre mondiale. Parce quâil y avait une chose que je savais avec certitude si la prochaine guerre devenait nuclĂ©aire, que je sois en service sous la montagne ou en randonnĂ©e dans les environs, je mourrais inĂ©vitablement. Et puis on est arrivĂ©s Ă 1991 et Ă lâeffondrement de lâUnion soviĂ©tique. La guerre froide Ă©tait terminĂ©e ! LâAmĂ©rique avait gagnĂ© ! PlutĂŽt que de faire des cauchemars du type Red Storm Rising que le romancier Tom Clancy avait imaginĂ©s ou du type Red Dawn de Hollywood dans lequel on se trouvait face Ă une vĂ©ritable invasion communiste de notre pays, nous pouvions maintenant rĂȘver des dividendes de la paix », de lâAmĂ©rique devenant un pays normal en temps normal. CâĂ©tait, comme le disait lâexpression, morning again in America » le soleil se lĂšve Ă nouveau sur lâAmĂ©rique [ premiĂšre ligne dâune publicitĂ© choisie par Ronald Reagan pour sa campagne de la prĂ©sidentielle en1984 plus fiĂšre, plus forte, meilleure, NdT]- ou, du moins, cela aurait pu lâĂȘtre. Pourtant, je suis assis ici, 30 ans plus tard, au niveau de la mer plutĂŽt que prĂšs de la limite des arbres, abasourdi par la rĂ©surgence dâune version du XXIe siĂšcle de lâhystĂ©rie anticommuniste et par lâidĂ©e dâune nouvelle guerre froide avec la Russie, la version rĂ©siduelle de lâUnion soviĂ©tique de mes jeunes annĂ©es, rejointe par une Chine Ă©mergente, toutes deux conspirant toujours ostensiblement pour mettre en danger notre sĂ©curitĂ© nationale, du moins câest ce que nous disent les experts tant du Pentagone que de lâextĂ©rieur de celui-ci. Veuillez mâexcuser pendant que mon jeune moi de 28 ans pose quelques questions Ă mon moi grincheux de 58 ans Mais bon Dieu, que sâest-il passĂ© ? Bon sang, nous avons gagnĂ© la guerre froide il y a trois dĂ©cennies. De maniĂšre dĂ©cisive ! Comment, alors, avons-nous pu en laisser Ă©merger une nouvelle ? Pourquoi une nation saine dâesprit voudrait-elle se battre de nouveau dans une guerre quâelle a dĂ©jĂ gagnĂ©e au prix fort ? Quelle personne saine dâesprit voudrait appuyer sur le bouton replay » dâun paradigme stratĂ©gique aussi coĂ»teux et potentiellement cataclysmique que la dissuasion par la DMA [Destruction mutuelle assurĂ©e La Mutually Assured Destruction est une doctrine stratĂ©gique consacrant la dissuasion. Elle rĂ©sulte de la reconnaissance par les Ătats-Unis et par lâUnion soviĂ©tique dâune paritĂ© stratĂ©gique imposant le non-emploi de lâarme nuclĂ©aire, NdT], ou destruction mutuelle assurĂ©e ? DĂ©couvrez la nouvelle guerre froide â identique Ă celle du passĂ© TrĂšs honnĂȘtement, se demander qui », comment » et pourquoi » me dĂ©prime. RĂ©pondre Ă qui » est assez simple le complexe militaro-industriel du CongrĂšs, qui trouve que les armes nuclĂ©aires gĂ©nocidaires sont rentables, voire louables. Le chef de file de la plus rĂ©cente brigade de la mort est lâarmĂ©e de lâair, mon ancienne arme. Ses dirigeants veulent de nouveaux missiles balistiques intercontinentaux ICBM, plusieurs centaines en fait, pour un coĂ»t potentiel de 264 milliards de dollars, afin de remplacer les Minutemen qui sont toujours en Ă©tat dâalerte, en attente de commencer Ă infliger la mort Ă une Ă©chelle inimaginable, sans parler de dĂ©clencher un hiver nuclĂ©aire mondial, si jamais ils sont lancĂ©s en masse en français dans le texte. Non seulement lâarmĂ©e de lâair souhaite ces nouveaux missiles, mais elle veut Ă©galement se doter de nouveaux bombardiers stratĂ©giques, des B-21 Raider pour ĂȘtre prĂ©cis le 21 » pour notre siĂšcle, le Raider » en lâhonneur de lâattaque du gĂ©nĂ©ral Jimmy Doolittle sur Tokyo, quelques mois aprĂšs Pearl Harbor, qui a redonnĂ© le moral aux troupes de la Seconde Guerre mondiale. Le coĂ»t potentiel quelque chose comme 200 milliards de dollars jusquâen 2050. Les nouveaux missiles nuclĂ©aires et les bombardiers stratĂ©giques ne sont Ă©videmment pas bon marchĂ©. On estime dĂ©jĂ que ces gĂ©nĂ©rateurs dâholocauste moderne coĂ»teront au contribuable amĂ©ricain 500 milliards de dollars au cours des trois prochaines dĂ©cennies. Mais honnĂȘtement, je doute que quiconque en connaisse le prix rĂ©el, Ă©tant donnĂ© les dĂ©passements de coĂ»ts dantesques qui semblent ĂȘtre la norme Ă chaque fois que lâarmĂ©e de lâair construit quelque chose ces jours-ci. Il suffit de regarder le chasseur F-35, dâune valeur de 1700 milliards de dollars, par exemple, oĂč le F » est apparemment synonyme de Ferrari ou, si vous prĂ©fĂ©rez lâhonnĂȘtetĂ© brutale, de fiasco. En ce qui concerne le comment » câest Ă©galement assez simple. Lâimmense machine militaire dont jâai fait partie justifie ces nouveaux armements par les bonnes vieilles tactiques mĂȘme si elles sont manifestement fallacieuses de la guerre froide. Commençons par lâinflation des menaces. Autrefois, les politiciens et les gĂ©nĂ©raux vantaient les fausses insuffisances » en matiĂšre de bombardiers et de missiles. Aujourdâhui, on nous parle de la Chine qui construit des silos Ă missiles, comme sâil sâagissait dâune nouvelle menace grave pour nous. Ce qui nâest pas le cas, mĂȘme en admettant que la Chine soit assez stupide pour les construire. Un article rĂ©cent du New Yorker concernant le programme de missiles balistiques de lâIran est typique de cette tendance. Citant une estimation du Pentagone, le journaliste indique que la Chine pourrait avoir au moins mille bombes [nuclĂ©aires] dâici 2030 ». Parbleu ! Tremblez de peur ! Pourtant, lâarticle oublie de mentionner la supĂ©rioritĂ© Ă©crasante des armes nuclĂ©aires amĂ©ricaines et le nombre rĂ©el dâogives et de bombes nuclĂ©aires dont disposent nos dirigeants. Les chiffres actuels en gros 5 600 ogives nuclĂ©aires pour les Ătats-Unis, 350 pour la Chine. Dans le mĂȘme temps, lâIran, qui ne possĂšde aucune arme nuclĂ©aire, est nĂ©anmoins qualifiĂ© de menace sĂ©rieuse, un rival de plus en plus rusĂ© », dans le mĂȘme article. Un adversaire rival » â quelle absurditĂ© ! Une nation sans armes nuclĂ©aires nâest pas un adversaire rival de la superpuissance qui a atomisĂ© Hiroshima et Nagasaki en 1945, tuant 250 000 Japonais, et qui a planifiĂ© la destruction totale de lâUnion soviĂ©tique et de la Chine dans les annĂ©es 1960. Croyez-moi, personne, mais vraiment personne, ne rivalise avec lâarmĂ©e de ce pays lorsquâil sâagit de scĂ©narios apocalyptiques â que ce soit au sujet de la disposition dâesprit nĂ©cessaire ou de la capacitĂ© Ă les concrĂ©tiser. Sur le plan nuclĂ©aire, lâIran ne reprĂ©sente aucune menace et la Chine est facilement dissuadĂ©e, voire complĂštement dĂ©passĂ©e, rien quâavec la flotte de sous-marins lance-missiles Trident de la marine amĂ©ricaine. Traiter lâIran comme un rival » et la Chine comme un quasi-pair » nuclĂ©aire est la pire forme dâinflation des menaces et imaginer une guerre nuclĂ©aire de quelque nature que ce soit est une aberration sans borne. Venons-en au pourquoi » qui est Ă©galement assez simple, et câest ce qui me rĂ©vulse. Les fabricants dâarmes, bien que guidĂ©s par le profit, se font passer pour des crĂ©ateurs dâemplois. Ils parlent dâ »investir » dans de nouvelles armes nuclĂ©aires ; ils mentionnent la nĂ©cessitĂ© de moderniser » lâarsenal, comme si les armes nuclĂ©aires prĂ©sentaient un retour sur investissement remarquable ainsi quâune date dâexpiration. Ce dont ils ne parlent pas et ne parleront jamais, câest du caractĂšre dĂ©stabilisant, redondant, inutile, immoral et incroyablement effroyable de ces armes. Les armes nuclĂ©aires traitent les ĂȘtres humains comme de la matiĂšre Ă irradier et Ă faire disparaĂźtre. On trouve lâune des meilleures reprĂ©sentations cinĂ©matographiques de ce cauchemar dans le film de 1991, Terminator II , lorsque Sarah Connor, qui sait ce qui se prĂ©pare, ne peut rien faire pour se sauver elle-mĂȘme, ou pour sauver des enfants sur un terrain de jeu, alors que les bombes nuclĂ©aires commencent Ă exploser. Câest une scĂšne qui devrait ĂȘtre gravĂ©e dans tous nos esprits lorsque nous rĂ©flĂ©chissons aux implications dantesques des armes que lâarmĂ©e amĂ©ricaine rĂ©clame Ă cor et Ă cri. Ă la fin des annĂ©es 1980, lorsque jâĂ©tais encore Ă Cheyenne Mountain, jâai regardĂ© les trajectoires des missiles nuclĂ©aires soviĂ©tiques qui aboutissaient sur des villes amĂ©ricaines. Bien sĂ»r, cela nâavait lieu que sur lâĂ©cran du centre dâalerte antimissiles, pilotĂ© par lâenregistrement dâun scĂ©nario simulant une attaque, mais câĂ©tait plus que suffisant pour moi. Et pourtant, aujourdâhui, mon gouvernement sâengage dans une direction â tant en finançant la modernisation » de lâarsenal amĂ©ricain quâen crĂ©ant une nouvelle version de la guerre froide de lâĂ©poque oĂč jâĂ©tais dans lâarmĂ©e de lâair â qui risque de rendre Ă nouveau plausible ce vieil enregistrement qui pourrait se rĂ©aliser durant le laps de temps quâil me reste Ă vivre. Veuillez, je vous prie, mâexcuser, mais oĂč est passĂ©e la notion de dĂ©sarmement nuclĂ©aire ? Il y a une quinzaine dâannĂ©es Ă peine, de vieux briscards de la guerre froide comme Henry Kissinger, George Schultz et Sam Nunn, rejoints par notre prĂ©sident espoir et changement » Barack Obama, prĂŽnaient la fin de la terreur nuclĂ©aire via lâĂ©limination rĂ©elle et concrĂšte des armes nuclĂ©aires. Mais en 2010, Obama a Ă©cartĂ© cette possibilitĂ© en tentant dâobtenir le soutien du SĂ©nat pour de nouvelles nĂ©gociations sur la rĂ©duction des armes stratĂ©giques avec les Russes. Comme on pouvait sây attendre, les SĂ©nateurs et les reprĂ©sentants dâĂtats de lâOuest comme le Wyoming et le Dakota du Nord, qui prospĂšrent grĂące aux bases de lâarmĂ©e de lâair oĂč sont dĂ©ployĂ©s des bombardiers et des missiles nuclĂ©aires, ont rapidement sacrifiĂ© lâesprit de la grande nĂ©gociation dâObama et restent Ă ce jour dĂ©terminĂ©s Ă dĂ©ployer de nouvelles armes nuclĂ©aires. Ce nâest pas de plus dont nous avons besoin mais de plus du tout Notre pays a Ă©vitĂ© de justesse un dĂ©sastre lors de lâancienne guerre froide et, Ă lâĂ©poque, nous avions des dirigeants dâune certaine compĂ©tence et probitĂ© comme Dwight D. Eisenhower et John F. Kennedy. Toute cette nouvelle rhĂ©torique de guerre froide et cette politique de la corde raide pourraient ne pas se terminer aussi bien dans une future administration qui pourrait trĂšs bien ĂȘtre dirigĂ©e, si ce nâest par Donald Trump lui-mĂȘme, par un va-t-en guerre Trumpiste autoproclamĂ© comme lâancien secrĂ©taire dâĂtat Mike Pompeo ou le sĂ©nateur Tom Cotton. Ils seraient, jâen ai bien peur, adoubĂ©s par un nombre croissant dâĂ©vangĂ©liques et de nationalistes chrĂ©tiens dans lâarmĂ©e qui pourraient, en termes prophĂ©tiques, trouver que lâArmageddon nuclĂ©aire est une forme dâaccomplissement. Câest ironique, mais en 1987, alors que je travaillais de nuit Ă Cheyenne Mountain, jâai lu une grande partie de Red Storm Rising, le thriller de Tom Clancy sur la troisiĂšme guerre mondiale [traduit en français par TempĂȘte rouge, NdT]. Heureusement, cette tempĂȘte rouge ne sâest jamais levĂ©e, en dĂ©pit dâun climat qui trop souvent a semblĂ© y ĂȘtre propice. Mais pourquoi recrĂ©er maintenant les conditions dâune nouvelle tempĂȘte rouge, qui une fois de plus trouve largement ses causes dans nos propres peurs ainsi que dans les fantasmes de profit et de pouvoir du complexe militaro-industriel du CongrĂšs ? Une telle tempĂȘte pourrait bien se terminer par une guerre nuclĂ©aire, nonobstant les promesses contraires. Si une guerre de ce type est vĂ©ritablement impossible Ă gagner, ce qui est le cas, nos militaires ne devraient pas prendre des postures en vue de combattre et gagner » une telle guerre. Je peux vous dire une chose avec certitude il y a un mot que nos gĂ©nĂ©raux connaissent trĂšs bien et ce nâest pas gagner », câest davantage ». Davantage de missiles nuclĂ©aires. Davantage de bombardiers nuclĂ©aires. Ils nâen auront jamais assez. Il en va de mĂȘme pour certains membres du CongrĂšs et pour le prĂ©sident. Le peuple amĂ©ricain doit donc apprendre deux mots, pas davantage, et les rĂ©pĂ©ter Ă ces mĂȘmes gĂ©nĂ©raux et Ă ceux qui les soutiennent, lorsquâils viennent demander quelques 2 000 milliards de dollars pour leur programme de modernisation nuclĂ©aire. Dans cet esprit, je vous demande de vous joindre Ă un jeune lieutenant de lâarmĂ©e de lâair alors quâil passe lâĂ©norme porte blindĂ©e de Cheyenne Mountain et sâengage dans le long tunnel. Rejoignez-le alors quâil respire profondĂ©ment en sortant de lâobscuritĂ© pour retrouver un ciel clair et cristallin, et regardez les lumiĂšres de la ville tout en bas et entendez le pouls de lâhumanitĂ© qui vous fait face. Une autre nuit de devoir accompli, une autre nuit pendant laquelle la guerre nuclĂ©aire nâa pas Ă©clatĂ©, un autre jour pour profiter des bienfaits de cette planĂšte merveilleuse qui est la nĂŽtre. La nouvelle guerre froide de lâAmĂ©rique met en pĂ©ril ces bienfaits, cette merveille. Câest pourquoi nous devons impĂ©rativement nous extraire des tunnels construits par la peur et la cupiditĂ© et ne jamais y retourner. Nous devons dire non » Ă de nouvelles armes nuclĂ©aires et nous engager Ă nouveau Ă Ă©liminer toutes ces armes oĂč que ce soit. Nous avons eu lâoccasion de nous engager dans cette voie il y a 30 ans, au lendemain de la premiĂšre guerre froide. Nous avons eu une nouvelle chance lorsque Barack Obama a Ă©tĂ© Ă©lu. Les deux fois, nous avons Ă©chouĂ©. Il est enfin temps que ce pays rĂ©ussisse Ă nouveau quelque chose â quelque chose de noble, quelque chose dâautre que la perpĂ©tuation de la guerre meurtriĂšre et la production effroyable dâarmes gĂ©nocidaires. AprĂšs tout, seuls les imbĂ©ciles rejouent des scĂ©narios qui se terminent en apocalypse. William Astore, lieutenant-colonel USAF Ă la retraite et professeur dâhistoire, est un habituĂ© de TomDispatch, il est membre fondateur de lâEisenhower Media Network EMN, une organisation de vĂ©tĂ©rans militaires critiques et de professionnels de la sĂ©curitĂ© nationale. Son blog personnel sâintitule Bracing Views. Source Tom Sispatch, William J. Astore, 18-01-2022 Traduit par les lecteurs du site Les-Crises Nous vous proposons cet article afin dâĂ©largir votre champ de rĂ©flexion. Cela ne signifie pas forcĂ©ment que nous approuvions la vision dĂ©veloppĂ©e ici. Dans tous les cas, notre responsabilitĂ© sâarrĂȘte aux propos que nous reportons ici. [Lire plus]Nous ne sommes nullement engagĂ©s par les propos que lâauteur aurait pu tenir par ailleurs â et encore moins par ceux quâil pourrait tenir dans le futur. Merci cependant de nous signaler par le formulaire de contact toute information concernant lâauteur qui pourrait nuire Ă sa rĂ©putation.
L'histoire ne se répÚte pas, elle bégaie » (Karl Marx) Les paroles que prononça Mendes-France il y a 55 ans, lors d'un discours à l'assemblée nationale, à l'occasion d'une discussion sur l'entrée de la France dans le
Publié le jeudi 10 septembre 2020 AprÚs un premier semestre marqué par une situation totalement inédite, celle des conséquences de la pandémie COVID19, notre rentrée se fait sous de bien curieux auspices...
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lhistoire ne se rĂ©pĂšte pas mais elle bĂ©gaie. by | Nov 7, 2021 | Uncategorized | 0 comments | Nov 7, 2021 | Uncategorized | 0 comments pourquoil histoire ne se rĂ©pĂšte pas. Posted on November 7, 2021 by| Őá©Î¶ĐŸĐșŃÖ ĐœÎżÎłŃĐœŃŃÏŃ | ĐŠ ΔζáŃĐ”ĐșŃÎ”ŐŒ ÏĐżĐŸ | ΄лŃĐș ŐšÏÏĐČОлОŃŐš ĐČŃаá©ĐŸáα | áŐÎŽ ĐŸáœŐŃՄηŃáŠáŸ áĐ°ÎŒ |
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