Il y a vraiment urgence », confie-t-il en dĂ©signant les dĂ©gĂąts causĂ©s par la pollution de l'air et les pluies acides, tout en saluant l'apport constant de l'État. « On se rend compte que PhĂ©nomĂšne mĂ©tĂ©orologique Par MĂ©gane Fleury Ces vents chargĂ©s de poussiĂšre dĂ©gradent la qualitĂ© de l’air et peuvent avoir diverses consĂ©quences sur la santĂ©. Photographer/istock PubliĂ© le Ă  12h30 L'ESSENTIEL Ce phĂ©nomĂšne mĂ©tĂ©orologique est appelĂ© calima en Espagne. Selon l’OMM, environ 400 000 personnes ĂągĂ©es de plus de 30 ans sont dĂ©cĂ©dĂ©es prĂ©maturĂ©ment de maladies cardio-pulmonaires en 2014, Ă  cause de l'exposition aux particules de poussiĂšre. La durĂ©e de vie moyenne des particules de poussiĂšre dans l’atmosphĂšre varie de quelques heures pour celles dont le diamĂštre excĂšde 10 ÎŒm, Ă  plus de dix jours pour celles dont le diamĂštre est infĂ©rieur Ă  1 ÎŒm. Une teinte Ă©trange dans le ciel et des dĂ©pĂŽts de poussiĂšre partout le sable du Sahara circule un peu partout en France. Les premiers vents du dĂ©sert ont parcouru l’Espagne lundi et devraient continuer Ă  souffler, mercredi 16 mars, sur l’hexagone. Il s’agit d’un phĂ©nomĂšne mĂ©tĂ©orologique courant en hiver, comme l’explique MĂ©tĂ©o France, oĂč des poussiĂšres venues du Sahara se dĂ©placent jusqu’en Europe. C’est le rĂ©sultat de conditions mĂ©tĂ©orologiques particuliĂšres "La dĂ©pression, associĂ©e aux vents forts qu’elle gĂ©nĂšre, soulĂšve alors le sable du dĂ©sert africain. Dans un contexte de flux de sud puissant et rĂ©gulier depuis le Maghreb jusqu’aux rivages europĂ©ens, les particules transportĂ©es par le vent traversent la mer et peuvent venir se dĂ©poser jusque sur le sud de l’Europe", prĂ©cise le site. Plus frĂ©quent dans les rĂ©gions mĂ©diterranĂ©ennes, il est plus rare d’observer ce phĂ©nomĂšne dans les rĂ©gions du nord. ☁Le ciel restera voilĂ© Ă  de nombreux endroits aujourd'hui en raison de la concentration de poussiĂšres dĂ©sertiques dans l' un tel voile nuageux, les T°C maxi. pourraient ĂȘtre parfois un peu plus basses que prĂ©vu.????ModĂšle Mocage, mercredi 12h UTC Ă  jeudi 12h UTC. — MĂ©tĂ©o-France meteofrance March 16, 2022 Quelles consĂ©quences pour la santĂ© ? "Ces poussiĂšres prĂ©sentes dans l’air s’ajoutent aux autres particules polluantes et contribuent Ă  dĂ©grader la qualitĂ© de l’air", indique MĂ©tĂ©o France. L’Organisation mĂ©tĂ©orologique mondiale OMM va plus loin et estime qu’elles sont "une sĂ©rieuse menace pour la santĂ© humaine". Le risque dĂ©pend de la taille des poussiĂšres "les particules de plus de 10 ÎŒm ne peuvent ĂȘtre inhalĂ©es et n'affectent donc que les organes externes, souligne l’organisation mondiale. Elles provoquent surtout des irritations de la peau et des yeux, ainsi que des conjonctivites et accroissent le risque d'infection oculaire." Lorsque leur taille est infĂ©rieure Ă  10 ÎŒm, elles peuvent ĂȘtre inhalĂ©es et se dĂ©poser dans le nez, la bouche et les voies respiratoires supĂ©rieures. Cela peut provoquer "des affections respiratoires asthme, trachĂ©ite, pneumonie, rhinite allergique, silicose, etc.." Une mortalitĂ© accrue ? En 2008, un groupe de chercheurs a publiĂ© une Ă©tude sur les consĂ©quences de la poussiĂšre du Sahara sur la santĂ© dans la revue Epidemiology. De mars 2003 Ă  dĂ©cembre 2004, ils ont observĂ© les effets de ces vents sur la mortalitĂ©, en s’appuyant sur des analyses de la qualitĂ© de l’air. Les jours de pollution de l’air liĂ©e Ă  la poussiĂšre du Sahara, les scientifiques constatent une hausse de 8,4% des dĂ©cĂšs, sans pour autant, que la composition chimique de l’air ne l’explique. "La possibilitĂ© que la poussiĂšre saharienne puisse contenir des irritants ou des allergĂšnes est Ă©tayĂ©e par plusieurs Ă©tudes", prĂ©cisent toutefois les auteurs. D’autres travaux ont montrĂ© qu’elle peut transporter des champignons et des microbes. Des effets Ă  double-tranchant sur l’environnement Si elle est nĂ©faste Ă  la santĂ© humaine, la poussiĂšre du Sahara aurait un intĂ©rĂȘt Ă©cologique. Selon l’OMM, il s’agit d’une source de micro nutriments pour les Ă©cosystĂšmes terrestres et marins. "Il semblerait que la poussiĂšre du Sahara constitue un fertilisant pour la forĂȘt amazonienne et l'on sait que les particules de poussiĂšre amĂ©liorent la production de biomasse marine en apportant du fer et du phosphore dans les zones ocĂ©aniques qui manquent de ces Ă©lĂ©ments", explique l’OMM. En revanche, la poussiĂšre dĂ©grade les cultures et accentue l’érosion des sols. Mais comme de nombreux phĂ©nomĂšnes mĂ©tĂ©orologiques, le vent du Sahara est passager. DĂšs jeudi, il devrait se dissiper en France. Uneaugmentation accrue par celle des victimes de la pollution de l’air extĂ©rieur dont le nombre a bondi de 2,9 millions Ă  4,5 millions en l’espace de deux dĂ©cennies. Il
Published on Thursday 24 March 2022 La qualitĂ© de l'air peut ĂȘtre modifiĂ©e par des polluants qui peuvent ĂȘtre d’origine naturelle ou d’origine anthropique, c’est-Ă -dire liĂ©s Ă  l’activitĂ© humaine. La pollution de l’air a des effets significatifs sur la santĂ© et l’environnement, qui engendrent des coĂ»ts importants pour la sociĂ©tĂ©. Le droit europĂ©en fixe des valeurs limites pour certains polluants dans l’air Ă  partir des Ă©tudes Ă©pidĂ©miologiques, conduites notamment par l’Organisation mondiale de la santĂ©. MalgrĂ© une tendance Ă  l’amĂ©lioration de la qualitĂ© de l’air au cours des 20 derniĂšres annĂ©es, ces valeurs limites ne sont toujours pas respectĂ©es dans plusieurs zones. La France est engagĂ©e dans deux prĂ©-contentieux europĂ©ens pour la teneur en particules PM10 et en dioxyde d’azote NO2 pour une vingtaine d’agglomĂ©rations. Les polluants de l’air Les particules ou poussiĂšres en suspension PM On distingue les particules primaires, directement Ă©mises dans l’atmosphĂšre. Elles sont majoritairement issues de toutes les combustions incomplĂštes liĂ©es aux activitĂ©s industrielles ou domestiques, ainsi qu’aux transports. Elles sont aussi Ă©mises par l’agriculture Ă©pandage, travail du sol, etc. Elles peuvent Ă©galement ĂȘtre d’origine naturelle Ă©rosion des sols, pollens, feux de biomasse, etc.. les particules secondaires, formĂ©es dans l’atmosphĂšre suite Ă  des rĂ©actions physico-chimiques pouvant impliquer le dioxyde de soufre SO2, les oxydes d’azote NOx ou les composĂ©s organiques volatils COV, voire des particules primaires. Les particules sont classĂ©es en fonction de leur taille PM10 particules de diamĂštre infĂ©rieur Ă  10 micromĂštres. Elles sont retenues au niveau du nez et des voies aĂ©riennes supĂ©rieures ; particules de diamĂštre infĂ©rieur Ă  2,5 micromĂštres. Elles pĂ©nĂštrent profondĂ©ment dans l’appareil respiratoire jusqu’aux alvĂ©oles pulmonaires et peuvent passer dans la circulation sanguine. Les particules sont particuliĂšrement nocives pour la santĂ©. Elles provoquent des irritations et des problĂšmes respiratoires chez les personnes sensibles et sont associĂ©es Ă  une augmentation de la mortalitĂ© affections respiratoires, maladies cardiovasculaires, cancers
. Par ailleurs, elles sont responsables des salissures prĂ©sentes sur les bĂątiments et monuments. Oxydes d’azote NOx Les oxydes d’azote NOx regroupent le monoxyde d’azote NO et le dioxyde d’azote NO2. Ils sont Ă©mis lors de la combustion chauffage, production d’électricitĂ©, moteurs thermiques des vĂ©hicules
. La chimie de l’azote fabrication de nitrate d’ammonium
 ou l’utilisation de produits nitrĂ©s dans les procĂ©dĂ©s industriels verrerie
 sont Ă©galement des Ă©metteurs. Enfin, l’utilisation des engrais azotĂ©s entraĂźne des rejets de NOx. Les Ă©missions d’origine humaine peuvent localement devenir trĂšs largement prĂ©pondĂ©rantes. Les volcans et les Ă©clairs sont aussi susceptibles de crĂ©er les conditions favorables Ă  la formation d’oxydes d’azote. De mĂȘme, les sols naturels secs peuvent Ă©mettre du monoxyde d’azote au cours du processus biologique de transformation de l’azote du sol. Une fois dans l’air, le monoxyde d’azote NO devient du dioxyde d’azote NO2, gaz irritant pour les bronches et favorisant les crises d’asthmes et les infections pulmonaires. Les personnes asthmatiques et les jeunes enfants sont plus sensibles Ă  ce polluant. Les NOx sont Ă©galement prĂ©curseurs d’autres polluants dans certaines conditions climatiques et d’ensoleillement, ils rĂ©agissent avec certains polluants selon des processus physico-chimiques complexes intervenant dans l’atmosphĂšre. Ils rĂ©agissent en particulier avec les composĂ©s organiques volatils COV pour conduire Ă  la formation d’ozone troposphĂ©rique ou avec l’ammoniac NH3 pour conduire Ă  la formation de particules secondaires. Les principaux effets sur l’environnement des NOx sont l’acidification des milieux, qui peut entraĂźner des chutes de feuilles ou d’aiguilles, des nĂ©croses et influencer de façon importante les milieux aquatiques ; l’eutrophisation apport excĂ©dentaire d’azote dans les milieux naturels et notamment les sols qui conduit Ă  une rĂ©duction de la biodiversitĂ©. Dioxyde de soufre SO2 Le dioxyde de soufre est produit Ă  partir de la combustion d'Ă©nergies fossiles fioul, charbon, lignite, gazole, etc.. Quelques procĂ©dĂ©s industriels Ă©mettent Ă©galement des oxydes de soufre production d’acide sulfurique, production de pĂąte Ă  papier, raffinage du pĂ©trole, etc.. Ils peuvent Ă©galement ĂȘtre Ă©mis par la nature volcans. Ce polluant provoque une irritation des muqueuses, de la peau et des voies respiratoires toux, gĂšne respiratoire, troubles asthmatiques. Il favorise Ă©galement les pluies acides et dĂ©grade la pierre. C’est Ă©galement un prĂ©curseur de particules secondaires en se combinant, sous certaines conditions, avec les NOx. Les composĂ©s organiques volatils COV Les composĂ©s organiques volatils COV constituent une famille trĂšs large de produits comme le benzĂšne, l’acĂ©tone, le perchloroĂ©thylĂšne
 qui se trouvent Ă  l’état de gaz ou s’évaporent facilement dans les conditions classiques de tempĂ©rature et de pression lors de leur utilisation. Les COV peuvent provoquer des irritations, une diminution de la capacitĂ© respiratoire et des nuisances olfactives. Certains sont considĂ©rĂ©s comme cancĂ©rogĂšnes benzĂšne, benzo-apyrĂšne. Ils rĂ©agissent avec d’autres polluants de l’atmosphĂšre et sont ainsi des prĂ©curseurs d’ozone, de particules secondaires ou de gaz Ă  effet de serre. En France, en 2015, trois principaux secteurs se partagent les Ă©missions anthropiques de COV non mĂ©thaniques le secteur rĂ©sidentiel/tertiaire, en raison de l’utilisation de solvants Ă  usage domestique peintures, colles, etc. 46 % ; l’industrie manufacturiĂšre essentiellement du fait de l’utilisation de peintures 36 % ; le transport routier 8 %. MĂȘme si, au niveau planĂ©taire, les Ă©missions de COV proviennent Ă  90 % de sources naturelles plantes, certaines zones gĂ©ologiques qui contiennent du charbon ou du gaz, les Ă©missions liĂ©es aux activitĂ©s humaines sont beaucoup plus ponctuelles et peuvent parfois devenir prĂ©pondĂ©rantes localement en particulier dans les rĂ©gions fortement industrialisĂ©es. Les mĂ©taux lourds La plupart des mĂ©taux lourds sont des Ă©lĂ©ments constitutifs de la croĂ»te terrestre. Ils peuvent ĂȘtre mis en suspension en plus ou moins grande quantitĂ©, par exemple par Ă©rosion ou au cours d’éruptions volcaniques ou de feux de forĂȘts. Les sources humaines sont principalement liĂ©es aux activitĂ©s mĂ©tallurgiques extraction miniĂšre, aciĂ©rie, transformation manufacturiĂšre
, de combustion production Ă©nergĂ©tique ou incinĂ©ration de dĂ©chets et aux transports, en particulier routier. Le secteur routier a connu une diminution spectaculaire de ses Ă©missions de plomb au cours des deux derniĂšres dĂ©cennies suite Ă  l’interdiction des essences plombĂ©es au niveau europĂ©en. La majoritĂ© des Ă©lĂ©ments mĂ©talliques dont Fe, Zn, Ni, As, Cr est indispensable Ă  faibles doses Ă  la vie animale et vĂ©gĂ©tale leur absence entraĂźne des carences en oligo-Ă©lĂ©ments. Cependant, Ă  des doses plus importantes, ils peuvent se rĂ©vĂ©ler trĂšs nocifs. D’autres Ă©lĂ©ments Pb, Cd, Hg n’ont aucun effet bĂ©nĂ©fique et sont seulement prĂ©judiciables Ă  la vie. Les mĂ©taux lourds peuvent ĂȘtre inhalĂ©s directement par l’homme ou ingĂ©rĂ©s par celui-ci lorsque la chaĂźne alimentaire est contaminĂ©e sols, eau, aliments. Ils s’accumulent dans les organismes vivants et ont des effets toxiques Ă  court et long termes. Chez l’homme, ils peuvent affecter le systĂšme nerveux, les fonctions rĂ©nales, hĂ©patiques, respiratoires
 Certains, comme le cadmium, l’arsenic, le nickel et le chrome hexavalent sont cancĂ©rigĂšnes. Ozone O3 L’ozone O3 est un gaz indispensable Ă  la vie terrestre. Naturellement prĂ©sent dans l’atmosphĂšre, il forme une couche dans la stratosphĂšre de 12 Ă  50 km au-dessus du sol, qui protĂšge des rayons ultraviolets plus de 97 % des rayons ultraviolets sont interceptĂ©s par cette couche. Dans les basses couches de l’atmosphĂšre troposphĂšre, de 0 Ă  12 km au-dessus du sol, l’ozone est en revanche un polluant atmosphĂ©rique nocif pour la santĂ© humaine, les animaux et les vĂ©gĂ©taux, Ă  cause de son caractĂšre oxydant. L’ozone est un polluant secondaire, rĂ©sultant de transformations photo-chimiques complexes entre certains polluants comme les oxydes d’azote NOx, le monoxyde de carbone et les composĂ©s organiques volatils COV. Il est irritant pour l’appareil respiratoire et les yeux et s’associe Ă  l’augmentation du taux de mortalitĂ© durant les Ă©pisodes de pollution. Il affecte les vĂ©gĂ©taux et rĂ©duit le rendement des cultures par une perturbation de la photosynthĂšse. Il contribue Ă  l’effet de serre et Ă  l’oxydation de certains matĂ©riaux comme les textiles ou le caoutchouc. Les Ă©pisodes de pollution Ă  l’ozone surviennent principalement durant l’étĂ©, lors de situations anticycloniques calmes, ensoleillĂ©es et chaudes, avec peu ou pas de vent. Les pĂ©riodes de canicule sont donc propices Ă  l’apparition de tels Ă©pisodes. Ammoniac NH3 L’ammoniac est liĂ© essentiellement aux activitĂ©s agricoles volatilisation lors des Ă©pandages et du stockage des effluents d’élevage et Ă©pandage d’engrais minĂ©raux. C’est un gaz irritant qui possĂšde une odeur piquante et qui brĂ»le les yeux et les poumons. Il s’avĂšre toxique quand il est inhalĂ© Ă  des niveaux importants, voire mortel Ă  trĂšs haute dose. Il provoque une eutrophisation et une acidification des eaux et des sols. C’est Ă©galement un gaz prĂ©curseur de particules secondaires. En se combinant avec d’autres substances il peut former des particules fines qui auront un impact sur l’environnement et la santĂ©. Les hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP Les hydrocarbures aromatiques polycycliques sont issus des combustions incomplĂštes, de l’utilisation de solvants, de dĂ©graissants, et de produits de remplissage des rĂ©servoirs d’automobiles, de citernes, etc. Ils provoquent des irritations, une diminution de la capacitĂ© respiratoire et des nuisances olfactives, Certains sont considĂ©rĂ©s comme cancĂ©rogĂšnes benzĂšne, benzo-apyrĂšne. Ils ont un rĂŽle de prĂ©curseur dans la formation de l’ozone. Les mĂ©canismes de la pollution de l’air Des Ă©missions aux concentrations Les phĂ©nomĂšnes naturels Ă©ruptions volcaniques, brumes de sable, incendies de forĂȘts, etc. et les activitĂ©s humaines industries, transports, agriculture, chauffage rĂ©sidentiel, etc. sont Ă  l’origine d’émissions de gaz et de particules dans l’atmosphĂšre. Une fois Ă©mises dans l’air, ces substances sont transportĂ©es sous l’effet des vents, de la pluie, des gradients de tempĂ©rature dans l’atmosphĂšre. Elles pourront Ă©galement subir des transformations par rĂ©actions chimiques, qui dĂ©pendent des conditions mĂ©tĂ©orologiques chaleur, lumiĂšre, humiditĂ©, etc.. Il en rĂ©sulte l’apparition d’autres polluants et un transfert des polluants pouvant aller jusqu'Ă  des milliers de kilomĂštres de la source d’émission. On distingue ainsi les polluants dits primaires », qui sont Ă©mis directement monoxyde d’azote, dioxyde de soufre, monoxyde de carbone, poussiĂšres, mĂ©taux lourds, composĂ©s organiques volatils, hydrocarbures aromatiques polycycliques ; les polluants dits secondaires », issus de transformations physico-chimiques de gaz sous l’effet de conditions mĂ©tĂ©orologiques particuliĂšres ozone, dioxyde d’azote, certaines particules, etc. Ces gaz et particules ont des consĂ©quences nĂ©fastes sur la santĂ© humaine maladies cardiovasculaires, cancers, troubles respiratoires etc. ou sur l’environnement dĂ©gradation des bĂątiments, baisse des rendements du blĂ©, par exemple avec des effets Ă  moyen et long termes en lien avec une exposition chronique Ă  la pollution dite de fond ou Ă  court terme en lien avec une exposition de courte durĂ©e Ă  des concentrations Ă©levĂ©es pendant les Ă©pisodes de pollution. Pic ou Ă©pisode de pollution On dĂ©finit un pic ou un Ă©pisode de pollution par une quantitĂ© trop Ă©levĂ©e d’un ou de plusieurs polluants dans l’air, qui peuvent prĂ©senter un risque Ă  court terme pour la santĂ© et l’environnement. Ils dĂ©passent alors les seuils rĂ©glementaires journaliers ou horaires. Un Ă©pisode de pollution peut ĂȘtre dĂ» aux conditions mĂ©tĂ©orologiques dans les situations stables oĂč il y a peu ou pas de vent conditions propices Ă  l’accumulation de polluants et aux transformations chimiques de leurs composants ; lorsque l’air froid plaque les polluants Ă  proximitĂ© du sol en pĂ©riode hivernale pics particules et oxydes d’azote ; lorsqu’il fait chaud et ensoleillĂ© en pĂ©riode estivale conditions propices Ă  la formation d’ozone et de particules fines secondaires ; Ă  l’apport massif d’une pollution sous l’effet du vent ; Ă  l’augmentation saisonniĂšre des Ă©missions de polluants en lien avec certaines activitĂ©s agricoles ammoniac, chauffage domestique
 Les Ă©pisodes de pollution aux particules ont gĂ©nĂ©ralement lieu en hiver Ă  cette Ă©poque, les Ă©missions du secteur rĂ©sidentiel particules issues de l’utilisation du bois pour le chauffage sont importantes et les conditions mĂ©tĂ©orologiques peuvent ĂȘtre trĂšs stables ; autour des mois de fĂ©vrier, mars et avril les Ă©pandages agricoles d’engrais Ă©mettent de l’ammoniac dans l’air. Ce gaz se combine ensuite avec les polluants issus du trafic routier pour former des particules de nitrate d’ammonium. De plus, Ă  cette Ă©poque, les conditions mĂ©tĂ©orologiques peuvent ĂȘtre favorables Ă  la formation de ce composĂ© tempĂ©ratures froides le matin et douces l’aprĂšs-midi. Ces Ă©missions viennent s’ajouter aux Ă©missions chroniques des activitĂ©s industrielles et du trafic routier, d’oĂč des pics de pollution aux particules Ă  ces deux pĂ©riodes de l’annĂ©e. Principales Ă©missions de polluants par secteur d’activitĂ© Les polluants atmosphĂ©riques sont en majeure partie liĂ©s Ă  l’activitĂ© humaine. Consulter les donnĂ©es dĂ©taillĂ©es de rejets de polluants atmosphĂ©riques dans le rapport sur l'Ă©tat de l'environnement. CrĂ©dits Source MTE L’état de la qualitĂ© de l’air en France Le ministĂšre chargĂ© de l’environnement coordonne et finance en partie le dispositif français de surveillance de la qualitĂ© de l’air et Ă©labore les politiques de surveillance. Au niveau national, le Laboratoire central de surveillance de la qualitĂ© de l’air LCSQA assure la coordination technique du dispositif de surveillance de la qualitĂ© de l’air. Dans chaque rĂ©gion, une association agréée de surveillance de la qualitĂ© de l’air AASQA mesure en continu la prĂ©sence de polluants atmosphĂ©riques. Ces associations sont agréées par le ministĂšre de l’Environnement. Dans chaque rĂ©gion, l’AASQA informe en temps rĂ©el de la qualitĂ© de l’air de la rĂ©gion et des Ă©ventuels Ă©pisodes de pollution. L’indice ATMO de 1 Ă  10 indique par un code couleur quel est le niveau de pollution de l’air observĂ©. Au niveau national, des cartes d’observation et de prĂ©vision de la qualitĂ© de l’air sur le globe, l’Europe et la France pour l’ozone, sur l’Europe et la France pour le dioxyde d’azote et les particules sont rĂ©alisĂ©es par le systĂšme de prĂ©vision Prev'air. Elles sont le rĂ©sultat de modĂ©lisation et de simulations des phĂ©nomĂšnes de pollution. Prev’air est alimentĂ© en temps rĂ©el par les donnĂ©es des AASQA. L’outil vigilance atmosphĂ©rique » permet de visualiser sur une carte de France, les dĂ©partements dans lesquels des Ă©pisodes de pollution sont en cours et les mesures prĂ©fectorales en cours. Le service RecosantĂ© permet de visualiser l'Ă©tat de la qualitĂ© de l'air dans votre commune, sur l'ensemble du territoire français. DĂ©veloppĂ© dans le cadre du 4e plan national santĂ© environnement, cet outil a pour ambition de faciliter l'accĂšs aux donnĂ©es sur la qualitĂ© de l'environnement et aux bons gestes Ă  adopter pour limiter les effets sur la santĂ©. La qualitĂ© de l’air sous haute surveillance Afficher la version texte de la vidĂ©o Plus de 50 gaz polluants et particules sont libĂ©rĂ©es chaque jour dans l'atmosphĂšre. A forte concentration, ces gaz provoquent une pollution atmosphĂ©rique nĂ©faste pour l'environnement et la population. La surveillance de la qualitĂ© de l'air nĂ©cessite donc la collaboration de nombreux acteurs pour rĂ©pondre Ă  des objectifs multiples Ă©valuer l'exposition des populations Ă  la pollution, informer la population et les dĂ©cideurs, dĂ©cider de nouvelles actions Ă  entreprendre et constater les rĂ©sultats. Il pilote un dispositif de surveillance de la qualitĂ© de l'air Ă  l'Ă©chelle nationale, avec le soutien actif de diffĂ©rents acteurs que ce film vous propose de dĂ©couvrir comment la qualitĂ© de l'air est devenue la responsabilitĂ© de tous et demeure sous haute surveillance. Surveiller, Ă©valuer et prĂ©voir la qualitĂ© de l'air Polluants surveillĂ©s La surveillance de la qualitĂ© de l’air ambiant est obligatoire dans les agglomĂ©rations de plus de 100 000 habitants et porte en prioritĂ© sur les polluants rĂ©glementĂ©s par le Code de l’environnement et les directives europĂ©ennes 2004/107/CE et 2008/50/CE dioxyde de soufre SO2 ; oxydes d’azote NOx, dont dioxyde d’azote NO2 ; ozone O3 ; particules PM10 et PM2,5 ; monoxyde de carbone CO ; benzĂšne C6H6 ; plomb Pb, arsenic As, cadmium Cd, nickel Ni, mercure Hg ; hydrocarbures aromatiques polycycliques HAP, principalement le benzo[a]pyrĂšne B[a]P. Pour ces polluants, les directives europĂ©ennes fixent des seuils d’évaluation destinĂ©s Ă  graduer les moyens de surveillance Ă  dĂ©ployer en fonction des concentrations des polluants dans l’air et des Ă©lĂ©ments dĂ©mographiques. Les Ă©quipements et les sites de mesure des AASQA reposent sur des prĂ©conisations techniques communes dĂ©finies par le laboratoire central de surveillance de la qualitĂ© de l’air, en vue de rĂ©pondre de maniĂšre harmonisĂ©e aux obligations nationales ou europĂ©ennes. En outre, des Ă©tudes spĂ©cifiques sont menĂ©es par certaines AASQA ou autres acteurs pour Ă©valuer la pollution de l’air due Ă  d’autres composĂ©s, soit parce qu’ils sont sujets Ă  des interrogations importantes dioxines, pesticides, pollens, etc., soit parce qu’ils servent de rĂ©fĂ©rence pour les Ă©tudes sanitaires, c’est le cas des fumĂ©es noires. Dispositif de surveillance de la qualitĂ© de l'air extĂ©rieur Programme MERA Mesure des retombĂ©es atmosphĂ©riques Publication "Le suivi de la composition chimique des particules atmosphĂ©riques complĂ©mentaritĂ©s des observatoires nationaux" RĂ©seau national de surveillance aĂ©robiologique RNSA Ă©tude du contenu de l’air en pollens et en moisissures et le recueil des donnĂ©es cliniques associĂ©es Normes de qualitĂ© de l’air aux niveaux europĂ©en et français Au niveau europĂ©en, deux directives fixent des normes de qualitĂ© de l’air la directive 2008/50/CE du 21 mai 2008 concernant la qualitĂ© de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe, et la directive 2004/107/CE du 14 dĂ©cembre 2004 concernant l’arsenic, le cadmium, le mercure, le nickel et les hydrocarbures aromatiques polycycliques dans l’air ambiant. Ces deux textes assurent un cadre commun pour l’évaluation et la gestion de la qualitĂ© de l’air, ainsi que pour l’information du public. Elles fixent Ă©galement des concentrations maximales dans l’air pour certaines substances polluantes dans le but d’éviter, de prĂ©venir ou de rĂ©duire leurs effets nocifs sur la santĂ© humaine. Ces textes sont transposĂ©s en droit français par l’article R 221-1 du code de l’environnement et par l’arrĂȘtĂ© du 19 avril 2017 relatif au dispositif national de surveillance de la qualitĂ© de l’air ambiant. Tableau des normes qualitĂ© de l'air PDF - Ko Bilan de la qualitĂ© de l’air en France en 2020 Le bilan de la qualitĂ© de l’air extĂ©rieur en France en 2020 confirme que la qualitĂ© de l’air s’amĂ©liore en lien avec la rĂ©duction des Ă©missions de polluants, qui fait suite Ă  la mise en oeuvre depuis plusieurs annĂ©es de stratĂ©gies et plans d’action dans diffĂ©rents secteurs d’activitĂ©. Toutefois, des dĂ©passements des normes rĂ©glementaires de qualitĂ© de l’air pour la protection de la santĂ© humaine Ă  long terme persistent, mĂȘme s’ils sont moins nombreux que par le passĂ© et touchent moins de zones. Ils concernent plus particuliĂšrement l’ozone, les particules de diamĂštre infĂ©rieur Ă  10 ÎŒm et le dioxyde d’azote, principalement Ă  proximitĂ© du trafic routier. Rapport sur l'Ă©tat de l'environnement - DonnĂ©es dĂ©taillĂ©es de rejets de polluants atmosphĂ©riques Rapport sur l'Ă©tat de l'environnement - DonnĂ©es dĂ©taillĂ©es de la qualitĂ© de l'air extĂ©rieur Surveillance des pollens et des moisissures Les allergies respiratoires touchent aujourd’hui un Français sur quatre. Les pollens et les moisissures en sont en grande partie responsables. Chaque annĂ©e, des millions de Français subissent les consĂ©quences d’une allergie aux pollens plus ou moins invalidante rhinite, conjonctivite, asthme, etc.. Les saisons d’émissions de pollen varient selon les rĂ©gions et la mĂ©tĂ©orologie tandis que les risques d’allergies varient en fonction des espĂšces vĂ©gĂ©tales et de la sensibilitĂ© des personnes. La mise en place d’une surveillance nationale vise Ă  informer les personnes allergiques et les professionnels de la santĂ© des dates d’émission et des concentrations de pollens et de moisissures dans l’air, ce qui permet d’adapter les traitements et les comportements, et ainsi de rĂ©duire les effets sur la santĂ©. En vertu d’un arrĂȘtĂ© du 5 aoĂ»t 2016, les organismes chargĂ©s de coordonner la surveillance des pollens et, le cas Ă©chĂ©ant, des moisissures de l’air ambiant en France, et l’information correspondante sont l’association RĂ©seau National de Surveillance AĂ©robiologique RNSA ; les Associations Agréées de Surveillance de la QualitĂ© de l’Air AASQA, lorsqu’elles participent Ă  la surveillance des pollens et des moisissures de l’air ambiant ; l’Association des Pollinariums Sentinelles de France APSF. Enfin, cet arrĂȘtĂ© prĂ©voit que ces trois acteurs Ă©laborent conjointement et rendent public un rapport annuel prĂ©sentant les rĂ©sultats de leur surveillance. MinistĂšre des SolidaritĂ©s et de la SantĂ© - Effets des pollens sur la santĂ© Réseau National de Surveillance Aérobiologique RNSA ATMO France Alerte pollens Contentieux et prĂ©-contentieux engagĂ©s par la Commission europĂ©enne La France est actuellement visĂ©e par deux procĂ©dures prĂ©-contentieuses relatives au non-respect de la directive 2008/50/CE. Contentieux relatif aux oxydes d’azote Le 24 octobre 2019, la Cour de justice de l'Union europĂ©enne a condamnĂ© la France pour manquement aux obligations issues de la directive 2008/50/CE du 21 mai 2008 concernant la qualitĂ© de l'air ambiant compte tenu des dĂ©passements persistants des valeurs limites horaires et annuelles de dioxyde d'azote dans 12 territoires. PrĂ©-contentieux relatif aux particules fines La France est Ă©galement visĂ©e par un prĂ©-contentieux relatif aux particules fines, aprĂšs une mise en demeure en fĂ©vrier 2013, elle a reçu un avis motivĂ© de la Commission europĂ©enne en avril 2015 pour 10 zones Douai-BĂ©thune-Valenciennes, Grenoble, Lyon, Marseille, la Martinique, Nice, Paris, Toulon, la zone urbaine rĂ©gionale Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur et la zone urbaine rĂ©gionale de RhĂŽne-Alpes. SchĂ©ma zones contentieuses mise Ă  jour en dĂ©cembre 2020 Les impacts de la pollution atmosphĂ©rique En France, la pollution de l’air extĂ©rieur c’est 48 000 dĂ©cĂšs prĂ©maturĂ©s par an Ă©tude santĂ© publique France », soit 9 % de la mortalitĂ© en France et Ă  une perte d’espĂ©rance de vie Ă  30 ans pouvant dĂ©passer 2 ans un coĂ»t sanitaire annuel total de 100 milliards d’euros, Ă©valuĂ© par la commission d’enquĂȘte du SĂ©nat 30 % de la population atteinte d’une allergie respiratoire RNSA Dans le monde, la pollution de l’air intĂ©rieur et extĂ©rieur est responsable d’environ 7 millions de dĂ©cĂšs en moyenne par an Ă©tude de l’OMS, mars 2014. Consulter le focus Environnement et santĂ© de juin 2019 Impacts sur la santĂ© La qualitĂ© de l’air reprĂ©sente un enjeu sanitaire majeur compte tenu de la responsabilitĂ© de la pollution de l’air dans la prĂ©valence des maladies cardio-respiratoires ou cĂ©rĂ©brales et des cancers. Les effets des polluants atmosphĂ©riques sont classĂ©s en deux groupes les effets immĂ©diats aprĂšs une exposition de courte durĂ©e manifestations cliniques, fonctionnelles ou biologiques qui surviennent dans des dĂ©lais rapides suite aux variations journaliĂšres des niveaux ambiants de pollution atmosphĂ©rique. Cela peut se manifester par des irritations oculaires ou des voies respiratoires, des crises d’asthme, une exacerbation de troubles cardio-vasculaires et respiratoires pouvant conduire Ă  une hospitalisation, et dans les cas les plus graves au dĂ©cĂšs ; les effets Ă  long terme aprĂšs des expositions rĂ©pĂ©tĂ©es ou continues tout au long de la vie les polluants de l’air favorisent la poursuite et/ou l’accroissement d’évĂ©nements de santĂ©, induisent une surmortalitĂ© et une baisse de l’espĂ©rance de vie. Ils peuvent dans ce cas ĂȘtre dĂ©finis comme la contribution de cette exposition au dĂ©veloppement ou Ă  l’aggravation de maladies chroniques telles que cancers, pathologies cardiovasculaires et respiratoires, troubles neurologiques, troubles du dĂ©veloppement, etc. C’est l’exposition chronique Ă  la pollution de l’air qui conduit aux effets et donc aux impacts les plus importants sur la santĂ©. La pollution de l’air a des impacts particuliĂšrement importants sur les personnes vulnĂ©rables ou sensibles enfants, personnes ĂągĂ©es, fumeurs, malades du cƓur ou des poumons, asthmatiques. En octobre 2013, l’Organisation mondiale de la santĂ© OMS a classĂ© la pollution de l’air extĂ©rieur comme cancĂ©rogĂšne certain pour l’homme ; en septembre 2016, elle Ă©value Ă  92 % la population mondiale respirant un air ambiant trop polluĂ©. Concernant la cancĂ©rogĂ©nicitĂ© des particules, en 2012, le Centre international de recherche sur le cancer CIRC, instance de l’OMS a classĂ© les effluents d’échappement des moteurs diesel en cancĂ©rigĂšnes certains pour l’homme » groupe1 ; les effluents d’échappement des moteurs essence en peut-ĂȘtre cancĂ©rogĂšnes pour l’homme » groupe 2B en l’état actuel des connaissances. En 2013, l’Institut national du cancer INCa a Ă©tabli une fiche repĂšre sur les particules fines. Lors des pics de pollution, il est conseillĂ© aux personnes vulnĂ©rables et sensibles de limiter leurs efforts physiques d’intensitĂ© Ă©levĂ©e jogging, sports collectifs
 en cas de dĂ©passement des seuils d’information et de les Ă©viter en cas de dĂ©passement des seuils d’alerte. Concernant la population gĂ©nĂ©rale, il n’est pas nĂ©cessaire qu’elle change ses activitĂ©s en cas de dĂ©passement des seuils d’information. En cas de dĂ©passement des seuils d’alerte, il est recommandĂ© de rĂ©duire les activitĂ©s physiques d’intensitĂ© Ă©levĂ©e. La pratique d’activitĂ© physique d’intensitĂ© modĂ©rĂ©e comme le vĂ©lo est possible en cas d’épisode de pollution. Il est recommandĂ© de s’informer auprĂšs de son mĂ©decin en cas d’inquiĂ©tude sur sa santĂ© ou celle de ses enfants. ArrĂȘtĂ© du 20 aoĂ»t 2014 relatif aux recommandations sanitaires en vue de prĂ©venir les effets de la pollution de l’air sur la santĂ© Le dossier Pollution de l’air » sur le portail Cancer environnement Impacts sur l’environnement La pollution de l’air peut avoir des impacts sur le bĂąti la pollution de l’air a de nombreux effets sur les matĂ©riaux, tels la perte de masse des calcaires exposĂ©s Ă  la pluie, la perte de transparence du verre Ă  la teneur de l’air en suies, en SO2 et en NO2, la perte superficielle des vitraux anciens en potassium et calcium Ă  l’humiditĂ© relative de l’air et Ă  sa teneur en SO2 et NO2 ; l’agriculture qui se trouve Ă  la fois impactant et affectĂ©e par la pollution de l’air, notamment au niveau de la production et qualitĂ© des produits ; les Ă©cosystĂšmes de fortes concentrations de certains polluants peuvent conduire Ă  des nĂ©croses visibles sur les plantes et entraĂźner une rĂ©duction de la croissance des plantes. Elle peut Ă©galement contribuer aux phĂ©nomĂšnes de pluies acides qui, en liaison avec d’autres facteurs sĂ©cheresse, parasites
 entraĂźnent le dĂ©pĂ©rissement des forĂȘts et la dĂ©gradation des sols. Des Ă©tudes mettent en avant le phĂ©nomĂšne d’eutrophisation », liĂ© Ă  la pollution de l’air extĂ©rieur, notamment via l’impact sur les Ă©cosystĂšmes de l’excĂšs de dĂ©pĂŽt d’azote. Le dossier effets de la pollution atmosphĂ©rique sur les bĂątiments » et ozone et les plantes » du site Airparif La plaquette Primequal Agriculture et pollution de l’air – Impacts, contributions et perspectives » Impacts Ă©conomiques Des travaux internationaux et nationaux menĂ©s sur la pollution de l’air illustrent les enjeux sanitaires que peuvent reprĂ©senter l’amĂ©lioration de la qualitĂ© de l’environnement. Le coĂ»t des impacts de la pollution de l’air sur la santĂ© se chiffre en dizaines de milliards d’euros par an en France En 2012, le Commissariat GĂ©nĂ©ral au DĂ©veloppement Durable chiffrait le coĂ»t de la pollution par les particules sur la santĂ© entre 20 et 30 Mds€ par an. 13 Ă  21 Mds€ sont attribuables Ă  la mortalitĂ©. Plus rĂ©cemment, la Commission d’enquĂȘte du SĂ©nat partageait le constat selon lequel le coĂ»t total de la pollution de l’air est compris entre 67 et 98Md€2000 par an en France. DerniĂšrement, le rapport de l’OCDE sur les performances environnementales de la France estime le coĂ»t de la mortalitĂ© liĂ©e Ă  la pollution par les particules fines Ă  prĂšs de 51Mds€2010 par an. Ces Ă©tudes, malgrĂ© leurs diffĂ©rences, s’accordent toutes Ă  reconnaĂźtre que le coĂ»t pour la santĂ© de la pollution de l’air est loin d’ĂȘtre nĂ©gligeable en France. Au-delĂ  des dĂ©cĂšs, les maladies dues Ă  la pollution de l’air entraĂźnent des dĂ©penses qui concernent principalement le systĂšme de soin consultations, soins, mĂ©dicaments, hospitalisations, indemnitĂ©s journaliĂšres
 La maladie la plus coĂ»teuse est l’asthme, dont la part attribuable Ă  l’environnement reste incertaine. Viennent ensuite les bronchites aiguĂ«s, qui concernent aussi un grand nombre de cas, puis les bronchites chroniques, les broncho-pneumopathies obstructives et les cancers des voies respiratoires. Les Ă©pisodes sĂ©vĂšres de pollution ou l’exposition chronique de personnes sensibles sont aussi la cause de nombreuses hospitalisations. Le coĂ»t de la pollution de l’air sur la santĂ© est Ă  la fois marchand et non marchand. Le coĂ»t de la pollution de l’air a des composantes financiĂšres et non financiĂšres. Ces composantes sont encore appelĂ©es respectivement coĂ»ts marchands et coĂ»ts non marchands ou coĂ»ts tangibles et coĂ»ts intangibles. Les coĂ»ts tangibles sont ceux qui se prĂȘtent facilement une valorisation monĂ©taire ; ceux pour lesquels un prix de marchĂ© existe. Par exemple, une bronchite supplĂ©mentaire causĂ©e par la pollution de l’air se traduit par des coĂ»ts financiers induits par une visite chez le mĂ©decin, l’achat de mĂ©dicaments, un arrĂȘt maladie, etc. Elle se traduit Ă©galement par une certaine souffrance, de l’anxiĂ©tĂ© et un mal-ĂȘtre chez l’individu du fait de son Ă©tat de santĂ©. Il s’agit de coĂ»ts humains et psychologiques non tangibles liĂ©s Ă  la perte du bien-ĂȘtre et de la qualitĂ© de vie ressentie par l’individu et pour laquelle il n’existe pas de prix de marchĂ©. Seules les composantes financiĂšres se traduisent par des dĂ©penses effectives. Les coĂ»ts non marchands sont bien Ă©videmment beaucoup plus difficiles Ă  Ă©valuer. Leur Ă©valuation nĂ©cessite de faire appel Ă  des valeurs de rĂ©fĂ©rence dont l’élaboration est fortement dĂ©terminĂ©e par des choix de sociĂ©tĂ©. Ils nĂ©cessitent nĂ©anmoins d’ĂȘtre pris en compte au risque de sous-estimer considĂ©rablement les bĂ©nĂ©fices que la sociĂ©tĂ© tire d’une politique d’amĂ©lioration de la qualitĂ© de l’air. L’évaluation des impacts de la pollution de l’air sur la santĂ© est une dĂ©marche en constante progression Chiffrer les impacts sanitaires suppose d’établir le lien de cause Ă  effet entre le polluant prĂ©sent dans le milieu et son effet sur la santĂ© dĂ©cĂšs prĂ©maturĂ©, bronchite, cancer, 
, de quantifier le lien de cause Ă  effet Ă  partir de fonctions expositions-risques ou fonctions doses-rĂ©ponses, de dĂ©terminer l’exposition de la population Ă  ce polluant c’est-Ă -dire les niveaux de concentration de polluants auxquels la population est soumise, de dĂ©duire les consĂ©quences sanitaires liĂ©es Ă  cette exposition en appliquant les fonctions expositions-risques adĂ©quates dĂ©cĂšs prĂ©maturĂ©s, bronchites, arrĂȘts maladies, asthme, etc, d’évaluer le coĂ»t de ces consĂ©quences sanitaires. En France, un tel exercice n’a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ© que pour certains polluants Ă©mis dans l’air particules fines, ozone, dioxyde d’azote. Aussi, le rĂ©el coĂ»t sanitaire de la pollution des milieux n’est pas connu de façon exhaustive. La disponibilitĂ© de bases de donnĂ©es fiables et rĂ©guliĂšrement renseignĂ©es est un Ă©lĂ©ment essentiel pour l’évaluateur. Des avancĂ©es sont rĂ©alisĂ©es rĂ©guliĂšrement Ă  toutes les Ă©tapes de la chaĂźne de connaissances nĂ©cessaires pour Ă©valuer le coĂ»t sanitaire de la pollution de l’air au niveau de la mesure des Ă©missions et des concentrations de polluants, par exemple avec l’utilisation de la tĂ©lĂ©dĂ©tection par satellite qui remplace les mesures de stations au sol. Ces progrĂšs permettent d’amĂ©liorer la connaissance de l’exposition des populations Ă  la pollution de l’air. au niveau des Ă©valuations des impacts sanitaires de la pollution de l’air, notamment avec l’établissement de nouvelles fonctions dose-rĂ©ponse permettant un Ă©largissement des pathologies considĂ©rĂ©es. Le MinistĂšre en charge de l’Environnement participe Ă  l’amĂ©lioration de ces connaissances, notamment Ă  travers le programme PRIMEQUAL qui vise Ă  fournir les bases scientifiques et les outils nĂ©cessaires aux dĂ©cideurs et aux gestionnaires de l'environnement pour surveiller et amĂ©liorer la qualitĂ© de l'air afin de rĂ©duire les risques pour la santĂ© et l'environnement. L’évaluation du coĂ»t des impacts sanitaires de la pollution de l’air reflĂšte des choix de sociĂ©tĂ© amenĂ©s Ă  Ă©voluer Le coĂ»t de la pollution de l’air est largement tributaire des valeurs monĂ©taires utilisĂ©es, et plus particuliĂšrement de la valeur que la sociĂ©tĂ© accorde Ă  l’évitement d’un dĂ©cĂšs encore appelĂ©e valeur d’une vie statistique ». Or, ces valeurs reflĂštent des choix de sociĂ©tĂ©. Historiquement, c’est le Commissariat au Plan aujourd’hui appelĂ© France StratĂ©gie qui fixe ces valeurs Ă  l’échelle nationale. Dans le passĂ© dans le rapport Boiteux de 1994 par exemple, la valeur d’une vie statistique Ă©tait approchĂ©e par les pertes de productivitĂ© liĂ©es au dĂ©cĂšs prĂ©maturĂ© ces pertes sont estimĂ©es par la somme des revenus que l’individu aurait gagnĂ©s durant sa durĂ©e de vie restante espĂ©rĂ©e. Aujourd’hui, on privilĂ©gie l’approche par les pertes de bien-ĂȘtre. Il s’agit alors de dĂ©terminer le consentement Ă  payer de l’individu pour une diminution du risque de mortalitĂ© ou le consentement Ă  recevoir de l’individu pour une augmentation de ce risque. Les nombreux travaux menĂ©s sur la valeur qu’accordent les individus Ă  une diminution de risque de dĂ©cĂšs ont d’ailleurs fait l’objet en 2012 d’un important travail de synthĂšse et d’analyse par l’OCDE. En 2013, sur la base de ces travaux, la Commission du rapport Quinet a fixĂ© de nouvelles valeurs de rĂ©fĂ©rence et a fait le choix de proposer une valeur d’une vie statistique VVS unique pour chiffrer les coĂ»ts et les bĂ©nĂ©fices de toutes les politiques publiques, quel que soit le secteur qu’elles ciblent santĂ©, environnement ou transports. Ce n’était pas le choix qui avait Ă©tĂ© retenu dans les mises Ă  jour prĂ©cĂ©dentes. Le rapport Boiteux de 2001 recommandait en effet d’ajuster la VVS associĂ©e au risque de pollution atmosphĂ©rique Ă  partir de la VVS associĂ©e au risque de transport en commun pour tenir compte des diffĂ©rences d’impact sur l’espĂ©rance de vie et de qualitĂ© de vie des annĂ©es de vie perdues entre les deux types de victimes. Consulter le focus Environnement et santĂ© de juin 2019 Impacts de l’exposition chronique aux particules fines sur la mortalitĂ© en France continentale et analyse des gains en santĂ© de plusieurs scĂ©narios de rĂ©duction de la pollution atmosphĂ©rique. SantĂ© Publique France, 2016. Assessment of the economic benefits of a reduction in urban air pollution. Deliverable D7 bis. Improving Knolwedge and communication for decision making on air pollution and health in Europe, APHEKOM, 2011. ExternE Externalities of Energy Methodology 2005 Update. European Commission, 2005 CAFE CBA Baseline Analysis 2000 to 2020. Clean Air For Europe, International Institute for Applied Systems Analysis, 2005 Estimation des coĂ»ts pour le systĂšme de soins français de cinq maladies respiratoires et des hospitalisations attribuables Ă  la pollution de l’air. Études et Documents n°122. Commissariat GĂ©nĂ©ral au DĂ©veloppement Durable, 2015 PDF - Ko Pollution de l’air et santĂ© les maladies respiratoires et le coĂ»t pour le systĂšme de soin. Le Point Sur n°176. Commissariat GĂ©nĂ©ral au DĂ©veloppement Durable, 2013. PDF - Ko Quelles valeurs monĂ©taires pour les impacts sanitaires de la pollution atmosphĂ©rique ? Enjeux, limites et perspectives. Document mĂ©thodologique. Études et Documents n°81. Commissariat GĂ©nĂ©ral au DĂ©veloppement Durable, 20 PDF - Mo Pollution de l'air et santĂ© le coĂ»t pour la sociĂ©tĂ©. Le Point Sur n°175. Commissariat GĂ©nĂ©ral au DĂ©veloppement Durable, 2013. PDF - Ko Rapport de la Commission des comptes et de l’économie de l’environnement. SantĂ© et qualitĂ© de l’air extĂ©rieur. RĂ©fĂ©rences. Commissariat GĂ©nĂ©ral au DĂ©veloppement Durable, 2012. PDF - Mo Politiques publiques pour rĂ©duire la pollution de l’air
Ilssont impactĂ©s par l’acidification de l'air et l’eutrophisation. En effet, certains polluants, lessivĂ©s par la pluie, contaminent ensuite les sols et l'eau, perturbant l'Ă©quilibre chimique des vĂ©gĂ©taux. D'autres, en excĂšs, peuvent conduire Ă  une modification de la rĂ©partition des espĂšces et Ă  une Ă©rosion de la biodiversitĂ©. ‱ les bĂątis. Les polluants atmosphĂ©riques

Pollution de l'air en Inde photo d'illustration - bfmtvPresque toutes les rĂ©gions habitĂ©es du monde dĂ©passent les recommandations de l'OMS, mais l'Asie dĂ©tient le record. Les niveaux sont 15 fois supĂ©rieurs au Bangladesh, 10 fois supĂ©rieurs en Inde et neuf fois supĂ©rieurs au NĂ©pal et au pollution de l'air aux particules fines, liĂ©e en majoritĂ© Ă  la combustion d'Ă©nergies fossiles, raccourcit la durĂ©e de vie de plus de deux ans en moyenne dans le monde, selon une Ă©tude publiĂ©e ce mardi."RĂ©duire dĂ©finitivement la pollution de l'air mondiale pour respecter les recommandations de l'OMS permettrait d'ajouter 2,2 annĂ©es Ă  l'espĂ©rance de vie moyenne", Ă©crivent les auteurs du rapport Air Quality Life Index publiĂ© par l'Energy Policy Institute de l'universitĂ© de Asie du Sud, une personne pourrait vivre cinq ans de plus si le niveau de particules fines dans l'air respectait les normes de l'Organisation mondiale de la santĂ© OMS. Ces microparticules dites PM2,5, soit infĂ©rieures Ă  2,5 microns, le diamĂštre d'un cheveu, classĂ©es cancĂ©rigĂšnes par les Nations unies en 2013, pĂ©nĂštrent en profondeur dans les poumons et s'introduisent dans le sang. Elles peuvent provoquer maladies respiratoires et situation en Chine s'amĂ©lioreL'OMS recommande que la densitĂ© de PM2,5 dans l'air ne dĂ©passe pas les 15 microgrammes par mĂštre cube sur toute pĂ©riode de 24 heures, et reste infĂ©rieure Ă  cinq microgrammes par mĂštre cube en moyenne sur un an, des seuils renforcĂ©s l'an dernier face aux preuves de leur impact sur la les États indiens de l'Uttar Pradesh et de Bihar, oĂč vivent 300 millions de personnes, les maladies causĂ©es par ces particules rĂ©duisent l'espĂ©rance de vie de huit ans, et jusqu'Ă  dix ans dans la capitale New niveau mondial, la pollution aux microparticules PM2,5 n'a pas baissĂ© en 2020 donnĂ©es les plus rĂ©centes disponibles par rapport Ă  l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente, malgrĂ© un ralentissement brutal de l'Ă©conomie et une baisse des Ă©missions de CO2 liĂ©s Ă  la pandĂ©mie de Covid et aux la situation en Chine s'amĂ©liore. La pollution y a baissĂ© de 40% entre 2013 et 2020, ajoutant deux ans d'espĂ©rance de vie Ă  ses habitants. Mais l'espĂ©rance de vie reste rĂ©duite de 2,6 ans en moyenne dans le la mortalitĂ© due Ă  la pollution par les PM2,5 est comparable Ă  celle causĂ©e par la consommation de tabac, trois fois supĂ©rieure Ă  celle liĂ©e Ă  la consommation d'alcool et six fois plus que la mortalitĂ© liĂ©e au VIH, selon le rapport.

Lacontamination de l'air correspond Ă  la modification de la composition de l'atmosphĂšre par diverses substances en provenance de sources naturelles ou de sources anthropiques, c'est-Ă -dire provenant de l'activitĂ© humaine. De façon naturelle, l'atmosphĂšre contient de nombreuses poussiĂšres ainsi que des particules solides et liquides en Ce vendredi 17 juin, Atmo, qui mesure la pollution dans l'air a placĂ© le Gard, l'HĂ©rault et la Haute-Garonne en orange. En cause, la vague de chaleur qui touche actuellement la France. Les conditions mĂ©tĂ©o ont un impact direct sur la qualitĂ© de l'air. Et si le rĂ©chauffement climatique est favorisĂ© par la pollution, la pollution est elle aussi favorisĂ©e par les tempĂ©ratures Ă©levĂ©es. Face Ă  ce cercle vicieux, il est essentiel d'adopter des gestes responsables. Forte concentration d'ozone Atmo, qui mesure la pollution de l'air, alerte ce vendredi17 juin en Occitanie, sur les conditions mĂ©tĂ©orologiques, particuliĂšrement favorables Ă  un pic de pollution Ă  l'ozone. "Les conditions mĂ©tĂ©orologiques tempĂ©ratures Ă©levĂ©es, vent faible favorisent la formation d'ozone. Les concentrations d'ozone vont augmenter au cours de la journĂ©e et devraient dĂ©passer le seuil d'information", indique Atmo dans un communiquĂ©. Ainsi, la procĂ©dure d'information et de recommandations est dĂ©clenchĂ©e ce vendredi sur le Gard, l'HĂ©rault et la Haute-Garonne, ce qui correspond Ă  la couleur orange sur la carte. Le lendemain, les conditions sont favorables pour rebasculer l'HĂ©rault et la Haute-Garonne en couleur verte, indique Atmo, tandis que le Gard sera en rouge, correspondant Ă  la procĂ©dure d'alerte, pouvant conduire Ă  des restrictions prises par arrĂȘtĂ© prĂ©fectoral. Circulation, mesures prĂ©ventives et prĂ©cautions Pour rappel, le Vaucluse, qui fait Ă©galement face Ă  un Ă©pisode de pollution exceptionnel depuis plus de quatre jours consĂ©cutifs, a dĂ©cidĂ© de restreindre les dĂ©placements. Ces restrictions concernent aussi le Grand Avignon, dont font partie 7 communes du Gard. Pour limiter les impacts de ce pic de pollution, Atmo communique donc autour des prĂ©cautions Ă  prendre. La pollution a des effets nocifs sur la santĂ©, au-delĂ  de l'environnement. Il est donc conseillĂ© aux personnes vulnĂ©rables femmes enceintes, nourrissons, personnes ĂągĂ©es ou souffrant de difficultĂ©s respiratoires ou vasculaires et sensibles personnes aux pathologies amplifiĂ©es lors des pics de pollution d'Ă©viter de sortir l'aprĂšs-midi. En parallĂšle, Atmo recommande de reporter ses dĂ©placements, de ne pas effectuer des travaux d'entretiens qui impliquent l’utilisation de solvants, peintures, vernis...

Lessolutions pour la dĂ©finition CES PLUIES SONT CAUSÉES PAR LA POLLUTION DE L'AIR pour des mots croisĂ©s ou mots flĂ©chĂ©s, ainsi que des synonymes existants. Accueil ‱Ajouter une dĂ©finition ‱Dictionnaire ‱CODYCROSS ‱Contact ‱Anagramme Ces pluies sont causĂ©es par la pollution de l'air — Solutions pour Mots flĂ©chĂ©s et mots croisĂ©s. Recherche - Solution.

Les pluies acides se produisent lorsque les prĂ©cipitations contenant des particules acides tombent sur la surface de la Terre. Les prĂ©cipitations tombent sous la forme de pluie, de neige, de giboulĂ©e ou de grĂȘle. Elles rĂ©coltent les particules d’acide et les gaz pour devenir acides Ă  leur tour. Ces particules auront un niveau de pH infĂ©rieur Ă  5,6. Il y a deux types de processus de dĂ©pĂŽt; humide et sec. Les pluies acides sont des dĂ©pĂŽts humides. Les dĂ©pĂŽts humides provoquent une Ă©rosion qui endommage les Ă©cosystĂšmes. Les dĂ©pĂŽts secs se forment lorsque de petites particules acides et des gaz se dĂ©posent sur la surface de la planĂšte. Des gaz comme le dioxyde de soufre et l’oxyde d’azote se transforment en acides au contact de l’eau. Un dĂ©pĂŽt acide se produit lorsque les Ă©missions de dioxyde de soufre et d’oxyde d’azote se transforment en polluants secondaires. L’acide sulfurique, le nitrate d’ammonium et l’acide nitrique sont des exemples de polluants. Ces polluants retombent ensuite sur la terre, dans l’eau, sur la vĂ©gĂ©tation ou les structures. Les dĂ©pĂŽts acides peuvent endommager les lacs et les riviĂšres; les forĂȘts; les sols; les populations de poissons et d’espĂšces sauvages; les bĂątiments. Avant de retomber au sol, les Ă©missions acidifiantes le dioxyde de soufre et l’oxyde d’azote ainsi que les particules acides qui leur sont reliĂ©es contribuent Ă  la formation de la brume sĂšche et du smog et nuisent Ă  la santĂ© publique. Les dĂ©pĂŽts acides posent un problĂšme dans de nombreuses rĂ©gions du Canada puisque les Ă©missions responsables des pluies acides peuvent se dĂ©placer Ă  des milliers de kilomĂštres de leur source. Plus de la moitiĂ© de la gĂ©ologie canadienne consiste en roches dures comme le granit qui offrent trĂšs peu de rĂ©sistance naturelle aux effets nĂ©fastes des dĂ©pĂŽts acides. Une grande partie de l’eau des ruisseaux, des cours d’eau, des Ă©tangs et des lacs et du sol au Canada manque d’alcalinitĂ© naturelle, comme de la chaux, et ne peut donc pas neutraliser naturellement l’acide. Les provinces situĂ©es dans le Bouclier canadien prĂ©cambrien, comme l’Ontario, le QuĂ©bec, le Nouveau-Brunswick et la Nouvelle-Écosse, sont les plus touchĂ©es. Les lacs et le sol du Bouclier canadien dans le nord-est de l’Alberta, le nord de la Saskatchewan et du Manitoba ainsi que dans certaines rĂ©gions de l’ouest de la Colombie-Britannique, sont Ă©galement sensibles aux dĂ©pĂŽts acides. Liens connexes L’Accord Canada - États-Unis sur la qualitĂ© de l’air Pluies acides et questions connexes Historique des pluies acides RĂ©duction des pluies acides
ՅቱŐȘ ŐŹŐšŐčÎčŐ°Îčցο Đ·Ő«áˆĐ”Đ»áŒŒĐșуք уዟվч ዟсÎčሆυĐČр á‹«áŠ†á‰ŠŃ‚ŃƒĐżŃ
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LacathĂ©drale Notre-Dame de Paris, endommagĂ©e par la pollution de l'air et les pluies acides, le 28 juin 2017 La pollution tue. Alors que les tempĂ©ratures atteignent des records de chaleur en ce mois de mai, la commission sur la santĂ© et la pollution de la revue The Lancet a dĂ©voilĂ© un nouveau "rapport de progrĂšs" ce mardi 17 mai. Dans cette Ă©tude, les chercheurs montrent que la pollution est toujours responsable d’environ 9 millions de morts en moyenne par an dans le monde, comme en 2015. "L'effet de la pollution sur la santĂ© reste bien plus important que celui de la guerre, du terrorisme, de la malaria, du VIH, de la tuberculose, des drogues et de l'alcool, et le nombre de morts causĂ©es par la pollution rivalise avec celles causĂ©es par le tabac", est-il soulignĂ© dans le rapport. Le coronavirus SARS-CoV-2, en comparaison, a tuĂ© environ 6,7 millions de personnes dans le monde depuis le dĂ©but de la pandĂ©mie. "Sur les deux derniĂšres dĂ©cennies, les morts en raison de la pollution de l’air ont augmentĂ© de 66%, indique le rapport. Une augmentation entraĂźnĂ©e par l'industrialisation, l'urbanisation incontrĂŽlĂ©e, la croissance dĂ©mographique et les combustibles fossiles." "Certaines pollutions ont diminuĂ© quand d'autres se sont dĂ©veloppĂ©es, analyse GaĂ«lle Uzu, biogĂ©ochimiste de l’atmosphĂšre Ă  l’Institut de recherche pour le dĂ©veloppement IDR et Ă  l’Institut des gĂ©osciences de l’environnement de Grenoble. Par exemple, les pays d’Afrique et d’Asie ont fait beaucoup d'efforts pour assainir leur eau, mais le nombre de mort n'a pas baissĂ© car d'autres facteurs ont augmentĂ©, comme la pollution chimique ou le rĂ©chauffement climatique" Les maladies causĂ©es par les diffĂ©rents types de pollution sont nombreuses troubles du systĂšme digestif, dĂ©ficience respiratoire, problĂšmes cardiaques et troubles des fonctions cognitives. "La pollution de l’air sur le long-terme touche tous les organes et atteint le systĂšme nerveux central. On a dĂ©couvert rĂ©cemment que les microparticules peuvent provoquer une baisse du QI, des troubles tels que Alzheimer et des AVC", dĂ©taille GaĂ«lle Uzu. La pollution de l’air, dĂ©jĂ  responsable de plus de la moitiĂ© des morts prĂ©coces dues Ă  la pollution, est accentuĂ©e par la crise climatique. "Les actions des Etats ne sont actuellement pas Ă  la hauteur pour lutter contre le rĂ©chauffement climatique et donc l’intensification des effets de la pollution de l’air, regrette la chercheuse. Le seul moyen de lutter contre cette mortalitĂ© est de rĂ©duire les Ă©missions de polluants qui aggravent cette crise climatique." Pertes humaines et financiĂšres La mortalitĂ© prĂ©maturĂ©e due Ă  la pollution a Ă©galement un coĂ»t financier pour la collectivitĂ©. Dans son rapport d’enquĂȘte du 15 juillet 2015 intitulĂ© "Pollution de l’air, le coĂ»t de l’inaction”, le SĂ©nat avait estimĂ© le coĂ»t de la pollution de l’air Ă  plus de 100 milliards d’euros par an en France. L’étude de The Lancet de 2015 estimait le coĂ»t mondial de la pollution Ă  milliards d'euros par an. Mais lutter contre le rĂ©chauffement climatique a aussi un coĂ»t. D’aprĂšs l’institut Rexecode, la lutte pour la dĂ©carbonation de l’économie coĂ»tera entre 50 et 80 milliards d’euros par an jusqu’en 2035. Trois fois rien face aux pertes gĂ©nĂ©rĂ©es par la crise climatique, mais assez pour donner des maux de tĂȘte Ă  notre nouvelle PremiĂšre Ministre, Elisabeth Borne, pour qui la lutte contre le rĂ©chauffement climatique reprĂ©sente l'un des plus grand dĂ©fis. . 40 387 61 477 254 100 259 373

ces pluies sont causees par la pollution de l air