Steven Page a eu une carrière de plusieurs décennies dans la musique canadienne et est connu pour son écriture pleine d’esprit et d’humour. Page était membre fondateur et chanteur principal des Barenaked Ladies, plusieurs fois primées, qui ont été formées il y a plus de trois décennies. Il a quitté le groupe en 2009 pour poursuivre d’autres opportunités. Samedi soir, il se produira au Greenway Jam à Kingsville, en Ontario. L’événement est présenté par la Kingsville Music Society, organisateur du populaire Kingsville Folk Music Festival. Les vedettes du Greenway Jam mettront également en vedette la violoniste-chanteuse de la côte Est Ashley MacIsaac et la musicienne née à Ottawa Kathleen Edwards. Page est née dans la banlieue torontoise de Scarborough et est intronisée au Temple de la renommée de la musique canadienne avec les Barenaked Ladies. Son site Web officiel répertorie ses dates de tournée, commençant samedi à Kingsville et se poursuivant jusqu’en mars, à travers l’Amérique du Nord et dans certaines parties de l’Europe. Jeudi, Page s’est entretenu avec CBC Windsor Matins Nav Nanwa à propos de sa performance à Greenway Jam, de son nouvel album et de ce qu’il pense être une bonne chanson. ÉCOUTEZ Steven Page parle de son intention de se produire à Kingsville, en Ontario Windsor Matin910Steven Page au Greenway Jam Steven Page, intronisé au Panthéon de la musique canadienne avec son ancien groupe The Barenaked Ladies, s’entretient avec Nav Nanwa, animateur de CBC Windsor Morning, de sa venue au Greenway Jam de Kingsville. La transcription suivante a été modifiée pour plus de clarté et de longueur Q Vous venez à Kingsville. Comment vous sentez-vous à ce sujet ? UN J’ai hâte d’y être. J’adore les festivals d’été. Oui, je sais que ce n’est officiellement plus un festival folklorique. Mais pour moi, quelque chose comme ça, c’est un festival folklorique. Ce sont les meilleurs. C’est une partie importante d’un été canadien. Q C’est définitivement le cas. Et ce festival en particulier ressemble à la communauté qu’ils ont créée. UN Ouais, et il y a aussi de grands artistes qui jouent, donc ça va être un moment vraiment amusant. L’un des aspects amusants de ce type d’événements est également que vous pouvez participer à des ateliers l’après-midi. Il ne s’agit donc pas seulement de se présenter et de faire son concert. Vous êtes en quelque sorte obligé de vous engager avec d’autres artistes et avec le public. Et j’adore ce truc. C’est donc une partie vraiment amusante et unique de l’expérience. Q Qu’est-ce qui vous plaît dans le fait de jouer dans ce domaine ? UN Je pense que les gens font toujours partie des meilleurs auditoires dans cette partie de la province. J’ai fait des spectacles en plein air assez sauvages et mémorables dans le sud-ouest, et j’ai aussi fait des spectacles intimes intenses et amusants. Ensuite, certaines personnes qui veulent traverser la frontière se balancent également. C’est donc une belle combinaison de gens. Page est présenté en train de parler de santé mentale à Windsor, en Ontario, le 7 mai 2019. Il sera à Kingsville, en Ontario, ce week-end pour le festival de musique Greenway Jam. Chris Ensing/CBC Q Cela ressemble à l’un des étés les plus normaux – si c’est même un mot – que nous avons connus en matière de musique live. Qu’est-ce que ça fait d’être à nouveau devant des foules? UN C’est incroyable. Tout le monde dans le monde est sur la route en ce moment. C’est un moment étrange pour jouer parce que les gens ont l’embarras du choix, mais c’est aussi un mélange d’excitation. Les gens sont ravis de sortir et de voir à nouveau des émissions mêlées de prudence et d’un peu de paranoïa. C’est donc l’une des expériences les plus étranges, du moins pour moi. Je l’ai vu partout où je vais. Je ne peux pas dire ce que cette nuit est [Greenway Jam] le spectacle va être, qu’il soit plein à craquer comme certains spectacles ou vide comme d’autres spectacles. C’est vraiment imprévisible en ce moment. Q Comment faites-vous pour équilibrer ces émotions ? UN J’ai joué à la fête d’anniversaire de quelqu’un la semaine dernière. C’était en fait presque leur 43e car il a été reporté plusieurs fois à cause de la pandémie. Et c’est une de ces choses où vous pourriez entrer là-dedans et penser, Oh, je joue à des fêtes d’anniversaire », et vous pourriez entrer et juste penser, C’est l’enfer. » Mais j’ai regardé autour de moi mes amis avec qui je jouais et j’ai pensé C’est la meilleure chose. Je peux faire ça pour un travail. Pourtant. » C’est mon métier depuis 30 ans. Et c’est génial parce que les gens viennent et ils veulent chanter et danser, voir leurs amis et faire des spectacles. Et ce que vous faites, c’est la façon dont ils vont passer leur soirée. Et je pense que c’est juste le meilleur, que ce soit cinq personnes ou 5 000. Et je suis à un endroit maintenant où j’apprécie chaque spectacle de la même manière. Q Nous comprenons également que vous avez un nouvel album qui sort bientôt. Que pouvez-vous nous en dire ? UN J’ai un album qui sort en septembre qui s’appelle Excelsieur. Je pense que vous le verrez chez la plupart des artistes qui sortent des disques maintenant ou dans un avenir proche – l’expérience de faire un disque en confinement, ou d’une manière qu’ils n’ont pas l’habitude de faire. J’ai écrit toutes les chansons moi-même. Je joue probablement 90% des instruments sur le disque. De cette façon, c’est effrayant de le diffuser dans le monde, je ne peux pas me cacher derrière les trucs de quelqu’un d’autre. Mais je suis vraiment fier de ce que c’est. Étant un record pandémique, ce n’est pas vraiment un record sur la pandémie. Cela reflète certainement certaines des expériences que j’ai vécues et que beaucoup de gens ont vécues. Qu’il s’agisse d’être trop en ligne ou de chercher à se nourrir de choses comme la spiritualité ou la science, je pense à la façon dont nous avons tous regardé ces images étonnantes depuis l’espace lointain et sorti de nous-mêmes de cette façon aussi. Donc le disque explore tout ça. Page, ancien co-leader des Barenaked Ladies, s’est joint au groupe aux prix Juno 2018 lorsqu’ils ont été intronisés au Panthéon de la musique canadienne. Tina Lovgreen/CBC Q J’ai l’impression que nous voyons maintenant beaucoup de fruits du travail des deux dernières années de la pandémie en ce qui concerne une grande partie de la musique qui sort. Et Steven, je suis curieux, comment êtes-vous resté inspiré pendant cette période ? UN La meilleure chose pour moi était que j’avais fait tellement de diffusions en direct. Tout a commencé et les gens faisaient des choses comme en direct de ma cuisine » sur Instagram. J’ai pensé Oh, super. Maintenant, la dernière chose pour laquelle nous sommes payés est gratuite aussi. » Alors j’ai pensé, Ça craint, et je ne vais pas faire ça. » Mais ensuite, fin avril 2020, j’ai pensé Oh, je vais essayer. » Et puis cet été-là, il y avait des concerts sur Zoom et des artistes facturant huit dollars ou quelque chose comme ça pour venir le voir. Alors j’ai pensé Je vais essayer ça aussi. » Je l’ai essayé, et c’était génial. Non seulement ils pouvaient me voir dans mon espace, mais je pouvais les voir et ils pouvaient se voir. Et vous auriez un millier de personnes du monde entier dans leurs cuisines, ou arrière-cours, ou sous-sols ou quoi qu’ils fassent ou conduisent dans leur voiture. Et cela a créé cet incroyable sens de la communauté. Je fais, jusqu’à présent, 91 de ces émissions en direct de chez moi. Je les fais toujours quand je suis à la maison, et cela a été la plus grande bouée de sauvetage pour moi, et je pense pour beaucoup de gens dans cette communauté. Cela m’a inspiré parce que ça m’a donné quelque chose, je le ferais tous les samedis. Cela m’a donné quelque chose pour marquer mon calendrier. Je n’ai donc pas fini par me noyer dans l’intemporalité. Cela m’a été d’une grande aide. Mais ça ne m’a pas aidé à terminer mon disque. J’étais tellement concentré sur ces concerts que je viens de terminer cet album après tout ce temps. Ed Robertson, à droite, des Barenaked Ladies and Page sur scène aux Juno Awards à Vancouver le 25 mars 2018. Darryl Dyck/Presse Canadienne Q Vous êtes reconnu comme l’un des grands auteurs-compositeurs de la musique canadienne. A ton avis, Steven, qu’est-ce qui fait une bonne chanson ? UN Pour moi, une bonne chanson, comme n’importe quelle œuvre d’art, qu’il s’agisse d’un film, d’un livre ou de quoi que ce soit d’autre, vous fait voir quelque chose d’une manière que vous ne l’aviez pas vue, ou vous fait réfléchir, où vous allez , Oh, c’est ce que j’ai toujours ressenti à ce sujet, mais je n’ai jamais pensé à le formuler de cette façon ou à utiliser ces mots pour le décrire. » Il doit y avoir cet élément de surprise dans la façon dont il est présenté à l’auditeur, car c’est ce qui, à mon avis, a un impact émotionnel. C’est la chose la plus importante. Un impact émotionnel ne doit pas nécessairement être des larmes. Cela peut être le rire ou le sens de cette connexion avec la chanson elle-même. Ce que j’aime dans les chansons, c’est qu’en général, celles que j’écris durent trois à quatre minutes. Dans mon esprit, j’essaie d’emballer un roman entier, ou au moins un chapitre de celui-ci, dans ces trois minutes et demie. Q Vous avez évidemment un catalogue assez complet. Nous voulons conclure cette interview en jouant une de vos chansons. Y en a-t-il une en particulier que vous préférez ? UN Je dirais… eh bien, tu veux jouer un oldie ou quelque chose à jouer au Greenway Jam ? Pourquoi ne pas sortir Brian Wilson » ? Q Oh, incroyable. Oui, c’est un classique. Et, hé, si vous allez le jouer samedi au Greenway Jam, quelle meilleure façon de promouvoir le spectacle lui-même ? UN Voilà.

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